- XV de France: face aux All Blacks, les ingrédients d'un match fondateur
- Raids meurtriers israéliens à Gaza, un responsable du Hezbollah tué à Beyrouth
- Val-de-Marne: un homme tué par la police après avoir "menacé" des agents
- Equipe de France: Thuram, enfin le déclic dans son antre de San Siro?
- Equipe de France: dernier gala en Italie, pour lutter contre la pauvreté du jeu
- 迪拜棕榈岛索菲特美憬阁酒店: 五星級健康綠洲
- The Retreat Palm Dubai MGallery by Sofitel: Пятизвездочный велнес-оазис
- Vendée Globe: Jérémie Beyou, le chassé devenu chasseur
- Retreat Palm Dubai MGallery by Sofitel: Une oasis de bien-être cinq étoiles!
- Retreat Palm Dubai MGallery by Sofitel: Une oasis de bien-être cinq étoiles!
- Effondrement d'un immeuble en Tanzanie: des survivants toujours sous les décombres
- Criblé de dettes, le Laos s'efforce de maîtriser une inflation galopante
- Ski: Noël en tête de la 1re manche du slalom de Levi, Hirscher très loin des meilleurs
- Les Sénégalais élisent leurs députés, le pouvoir en quête d'une large majorité
- Israël mène des raids meurtriers à Gaza, frappe le Hezbollah près de Beyrouth
- Le réseau énergétique ukrainien visé par une nouvelle attaque russe "massive", selon Kiev
- Une Danoise couronnée Miss Univers, concours en mutation
- MMA: Jon Jones reste champion sous les yeux de Trump
- Vendée Globe: Le Cam, toujours à l'est et toujours leader à 07h00
- Israël continue de bombarder le Liban, salves de roquettes du Hezbollah
- Déçue, frustrée, pessimiste: une climatologue kényane à la COP29
- En Inde aussi, la lente renaissance de l'industrie du disque vinyle
- Le Venezuela libère 225 détenus de la crise post-électorale
- Le super typhon Man-yi balaie les Philippines, aucune victime déclarée
- Gym: décès de Bela Karolyi, ex-entraîneur de Nadia Comaneci
- L'opposition russe en exil organise à Berlin sa première grande manifestation antiguerre
- Biden en visite historique en Amazonie, un symbole pour le climat avant le retour de Trump
- Vin: à Beaune, des enchères sous des auspices hollywoodiens
- Les Sénégalais élisent leurs députés, avec la faculté d'action du pouvoir en jeu
- A Buenos Aires, l'hommage symbolique de Macron aux victimes de la dictature
- Xi à Biden : la Chine est prête à oeuvrer à une "transition en douceur" avec Trump
- Venezuela: près de 100 libérations de détenus de la crise post-électorale
- Trump nomme à l'Energie Chris Wright, climatosceptique et magnat de la fracturation hydraulique
- XV de France: "L'équipe a fait front", se félicite Galthié
- Rugby: le XV de France arrache une troisième victoire de suite contre les All Blacks
- Coupe Davis: Nadal ne jouera que s'il se sent "prêt"
- Masters ATP: deux mois après l'US Open, Sinner et Fritz se retrouvent
- BJK Cup: la France et la Colombie à égalité, Diane Parry incertaine pour la suite
- Rugby: l'Angleterre valeureuse mais battue par l'Afrique du Sud
- Israël bombarde intensément les fiefs du Hezbollah au Liban
- MotoGP: Bagnaia assure, Martin contrôle
- Masters ATP: Fritz fait revenir Zverev sur terre
- Tennis: l'Italie en demi-finales de la BJK Cup
- Frappes israéliennes intenses sur des fiefs du Hezbollah au Liban
- Golf: Rozner rejoint par McIlroy et Hojgaard en tête à Dubaï
- Issy-les-Moulineaux: un homme armé et suicidaire retranché dans le restaurant de ses parents
- Ski alpin: 98e victoire pour Shiffrin, sans rivale à Levi
- Multiples frappes israéliennes sur des fiefs du Hezbollah au Liban
- Les Gabonais votent sur la nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- MotoGP: les casques des pilotes, plus qu'une protection, un étendard
Telecom Italia: un nouveau PDG pour redresser la barre
Telecom Italia s'est doté vendredi d'un nouveau PDG, Pietro Labriola, un fin connaisseur du secteur des télécommunications qui devra s'atteler à redresser l'ancien fleuron national, convoité par le fonds d'investissement américain KKR.
Le conseil d'administration de l'opérateur italien a voté "à l'unanimité" pour M. Labriola, qui conservera ses fonctions de directeur général, mais abandonne son poste de patron de la filiale brésilienne, a précisé le groupe.
Il prend ainsi la relève de Luigi Gubitosi, qui avait démissionné en novembre, critiqué de toutes parts en raison de piètres résultats financiers et de l'évolution négative du titre en Bourse.
Le nouveau numéro un de Telecom Italia bénéficie du soutien de Vivendi, son premier actionnaire avec une part de 23,75%, qui avait poussé vers la sortie M. Gubitosi, ancien administrateur d'Alitalia.
Alors que l'histoire de l'opérateur est émaillée de querelles entre actionnaires, M. Labriola a lancé un appel à la "cohésion", indispensable selon lui pour relever les "défis" du futur.
Premier acte de son mandat, M. Labriola devra présenter le 2 mars le nouveau plan stratégique 2022-2024 du groupe, qui prévoit une scission entre le réseau de téléphonie fixe et les activités de services et est perçu par les marchés comme une solution alternative à un rachat par KKR.
Un sujet que M. Labriola, cadre de Telecom Italia depuis 20 ans, connaît bien pour l'avoir déjà étudié en 2013 en tant que coordinateur de ce projet, un serpent de mer abandonné par la suite avant d'être remis au goût du jour.
- Accueil favorable -
La présentation des grandes lignes de son plan en comité restreint mardi a trouvé un accueil favorable auprès de Vivendi et la Caisse des dépôts italienne (CDP), deuxième actionnaire de Telecom Italia avec une part de 9,81%.
Le plan de M. Labriola relance en outre le projet d'une fusion du réseau de Tim avec celui de son rival OpenFiber, sous l'égide de la CDP, donc l’État italien, qui détient des parts dans les deux sociétés.
Le fonds KKR s'était déclaré prêt en novembre à mettre 10,8 milliards d'euros sur la table pour racheter la totalité du capital de l'opérateur historique, en proposant 0,505 euro l'action, une offre jugée trop basse par Vivendi.
KKR attend toujours une réponse de Tim à sa demande d'accès à ses comptes en vue d'un audit approfondi, soit la phase dite de "due diligence" classique, avant de lancer une offre publique d'achat (OPA).
Très patient jusqu'ici, le fonds américain attendra l'issue de l'élection du président de la République dont le premier round est prévu lundi. Ce poste prestigieux pourrait échoir à l'actuel Premier ministre Mario Draghi, ce qui chamboulerait le paysage politique.
Une fois l'élection passée, le fonds devra décider si oui ou non il lance une OPA même sans le feu vert de Tim, qui serait ainsi vue comme "hostile". Telecom Italia étant considéré comme un groupe stratégique pour le pays, une prise de contrôle par KKR nécessiterait l'aval du gouvernement.
- Valse des dirigeants -
Privatisé en 1997 par le gouvernement de Romano Prodi, Telecom Italia a assisté ces vingt dernières années à une valse continue de ses dirigeants et actionnaires. Pietro Labriola sera ainsi le sixième PDG en dix ans.
Décrit comme "brillant" et "déterminé" par ses pairs, M. Labriola a fait toute sa carrière dans les télécommunications. Après ses débuts dans Transpac, ancienne filiale de France Telecom, il a travaillé au sein du groupe britannique Cable & Wireless avant de rejoindre l'italien Infostrada.
En 2001, ce manager qui a une réputation d'anticonformiste et ne cache pas son goût pour les tatouages a intégré Telecom Italia. En 2015 il a été nommé directeur des opérations de la filiale brésilienne de Tim et est devenu son PDG en 2019.
En novembre, il a été promu directeur général du groupe, après la démission de M. Gubitosi de son poste de PDG.
La nomination en 2018 de M. Gubitosi avait été poussée par le fonds activiste américain Elliott, deuxième actionnaire à l'époque, qui s'est livré pendant un an à une bataille acharnée avec Vivendi sur le contrôle du groupe.
R.Veloso--PC