
-
La Bourse de Paris salue l'exemption des droits de douane américains sur la tech
-
En Espagne, un village veut sauver ses oliviers face à l'essor du photovoltaïque
-
Post Malone clôt la première étape de Coachella
-
Ouverture du procès de Meta sur les acquisitions d'Instagram et WhatsApp
-
Suicides de soignants à l'hôpital: les ministres Catherine Vautrin et Elisabeth Borne visées par une plainte
-
Le radar star de Thales tourne à plein régime depuis la guerre en Ukraine
-
Les Maldives veulent interdire la vente de tabac aux moins de 19 ans
-
La France, patrie littéraire de Mario Vargas Llosa
-
Corée du Sud: jugé au pénal, l'ex-président Yoon nie toute "insurrection"
-
Mario Vargas Llosa, dernier géant de la littérature latino-américaine, s'est éteint à l'âge de 89 ans
-
Basket/Draft WNBA: le grand soir de Dominique Malonga
-
Xi Jinping, en Asie du Sud-Est, fustige le protectionnisme qui ne "mène nulle part"
-
Corée du Sud: le procès pénal de l'ex-président Yoon entre dans le vif du sujet
-
Xi Jinping va en Asie du Sud-Est et fustige le protectionnisme qui ne "mène nulle part"
-
Mario Vargas Llosa, dernier géant de la littérature latino-américaine, s'éteint à 89 ans
-
"California girl" dans l'espace: Katy Perry en vedette d'un vol 100% féminin
-
LGBT+ et binationaux: nouveau tour de vis constitutionnel en Hongrie
-
Au Cambodge, un "cercueil" de Pol Pot soulève les complexités de la mémoire
-
Brésil: Bolsonaro opéré "avec succès" à l'abdomen
-
Vargas Llosa, le dernier représentant du boom de la littérature sud-américaine
-
Présidentielle en Equateur: Noboa déclaré vainqueur, sa rivale conteste les résultats
-
Pérou: décès du Nobel de littérature Mario Vargas Llosa à l'âge de 89 ans
-
Brésil: succès d'une opération marathon pour Bolsonaro
-
Golf: McIlroy s'impose enfin au Masters après un dimanche irrespirable
-
Soudan: les paramilitaires s'emparent d'un camp de déplacés au Darfour
-
Présidentielle en Equateur: Noboa prend la tête du scrutin
-
Déficit: Eric Lombard annonce un effort "considérable" de 40 milliards d'euros en 2026
-
Ukraine: Européens et Américains condamnent une frappe russe ayant fait au moins 34 morts
-
"Salles de shoot": l'Etat sommé de sortir du bois
-
Golf: Rory McIlroy remporte son premier Masters après un play-off contre Justin Rose
-
Les bureaux de vote ont fermé, l'Equateur attend le nom de son ou sa présidente
-
Droits de douane: Trump avertit qu'aucun pays n'est "tiré d'affaire"
-
Basket/Euroligue féminine: Ayayi et l'USK Prague sur le toit de l'Europe
-
Ligue 1: Lyon revient dans le Top 4 et se projette sur Manchester
-
Oligui Nguema élu président du Gabon avec plus de 90% des voix
-
MotoGP: Marc Marquez impérial au Qatar
-
Un raid israélien met à l'arrêt un des rares hôpitaux en fonction à Gaza, tuant un enfant
-
F1: Piastri s'impose à Bahreïn, Norris reste leader du championnat
-
Badminton: Alex Lanier sacré champion d'Europe et sur sa lancée
-
Espagne: le Real Madrid s'en sort face à Alavés, Mbappé expulsé
-
En République dominicaine, un "déchirant" hommage aux victimes de la discothèque
-
Brice Clotaire Oligui Nguema, le général putschiste élu président du Gabon pour 7 ans
-
L'Equateur vote pour élire son président, dans un contexte de violence inédit
-
Présidentielle au Gabon: Oligui Nguema élu président pour sept ans
-
Champions Cup: Ramos terrasse Toulon et envoie Toulouse en demies
-
Paris-Roubaix: Van der Poel maître des pavés devant un Pogacar bluffant
-
Angleterre: Liverpool s'approche du titre, Chelsea patine
-
Van der Poel remporte son troisième Paris-Roubaix devant Pogacar
-
Corruption: un nouveau drame réveille la colère des Bulgares
-
Conflit en RDC: le président togolais nouveau médiateur de l'UA

Présidentielle: Macron défend l'État de droit européen, l'opposition l'étrille
La campagne présidentielle française a rattrapé Emmanuel Macron au Parlement de Strasbourg mercredi où sa défense de l'État de droit au sein de l'Europe a suscité de vives réactions du RN et d'Éric Zemmour, tandis que le candidat écologiste Yannick Jadot lui a reproché son action "climaticide".
Le débat qui a suivi le discours du chef de l'État dans l'hémicycle pour marquer le début de la présidence française du Conseil de l'Union européenne s'est rapidement transformé en joute avec les eurodéputés français présents.
D'autant que s'ouvre désormais la période durant laquelle Emmanuel Macron, toujours pas candidat déclaré, pourrait franchir le pas, des responsables de la majorité ayant indiqué qu'il ne le ferait pas avant ce discours très attendu.
A l'eurodéputé et président du RN Jordan Bardella qui l'accusait de "faire de l'Europe l'arrière-cour de Washington, la proie de Pékin, le paillasson d'Erdogan et l'hôtel de l'Afrique", Emmanuel Macron a rétorqué que "ce n'est pas en disant méthodiquement n'importe quoi qu'on peut dire à la fin des vérités".
"Vous avez dit que l'Union européenne ne doit pas être un marchepied électoral et je pense que vous avez raison", a-t-il aussi lancé, ironique, à l'eurodéputée LFI Manon Aubry.
- "Règne de l'arbitraire" -
Peu avant, déroulé ses priorités pour une Europe ayant "les moyens de décider pour elle-même de son avenir", le chef de l'Etat avait mis en garde contre les attaques visant l'État de droit, et souligné la nécessité de "partout reconvaincre les peuples qui s'en sont éloignés".
La réaction de l'extrême droite ne s'est pas fait attendre.
"L'État de droit est devenu aujourd'hui le paravent du gouvernement des juges", a contre-attaqué le candidat Eric Zemmour, reprochant à Emmanuel Macron de vouloir "imposer les valeurs du progressisme occidental" à des pays comme la Pologne et la Hongrie.
"L'Union européenne est le plus grand échec de construction politique du siècle écoulé, à égalité avec l'URSS", a encore estimé le prétendant d'extrême droite qui a dû abréger un déplacement à Calais, perturbé par des militants associatifs.
"Ce qui dérange" Emmanuel Macron, c'est que ces pays "refusent les diktats bruxellois, l'immigration massive et l'activisme LGBT", a abondé le député européen RN Nicolas Bay, alors que la candidate du RN à la présidentielle, Marine Le Pen, veut inscrire la primauté du droit français sur le droit européen dans la Constitution.
L'écologiste Yannick Jadot, seul candidat à la présidentielle à siéger à Strasbourg, a étrillé le chef de l'État sur le terrain du climat: "Vous promouvez le gaz pour sauver un nucléaire condamné à la faillite" et "vous resterez dans l'Histoire comme le président de l'inaction climatique".
Il tient en soirée un meeting à Strasbourg, de même que le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon, qui s'est dit "déçu" par l'intervention de M. Macron, "un discours usé d'un homme usé", "pauvre" dans le contenu, "au plan social inexistant et au plan climatique à peu près autant".
Le débat au Parlement européen, plus long que prévu, a en revanche perturbé le planning d'Emmanuel Macron, qui a annulé la conférence de presse commune avec la présidente de l'hémicycle strasbourgeois, remplacée par une déclaration de deux minutes. Des journalistes ont quitté la salle en signe de protestation.
Le chef de l'Etat était attendu pour ses voeux aux armées dans le camp d'Oberhoffen, à Haguenau
- Montebourg jette l'éponge -
Cette journée européenne devait pourtant pour Emmanuel Macron être l'occasion de sortir du chaudron français, où la gestion de la crise sanitaire à l'école a viré à la polémique mardi avec la révélation par Mediapart que le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, avait annoncé le protocole décrié de la rentrée de janvier depuis son lieu de villégiature à Ibiza.
Le ministre regrette "la symbolique" et "peut-être un peu une erreur", la majorité assure qu'il était tout à sa tâche, mais l'opposition continue de l'accabler, la gauche réclamant sa démission.
L'affaire tombe au plus mal pour l'exécutif, après une mobilisation massive des enseignants, avant un nouvel appel à la grève jeudi et à moins de trois mois du premier tour du 10 avril.
A gauche, le chantre de la "Remontada" Arnaud Montebourg a confirmé son retrait de la course présidentielle, actant son échec à "réunir dans un programme commun" les cinq autres candidats de gauche, au moment où la tension monte autour de la primaire populaire.
Les Insoumis ont fermement demandé mardi soir à ses organisateurs de ne plus impliquer Jean-Luc Mélenchon dans cette initiative citoyenne dont le vote est prévu du 27 au 30 janvier.
S.Pimentel--PC