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Discothèque effondrée: une "douleur" qui "ne se calme pas", lors de funérailles collectives
Face à deux cercueils blancs posés sur le terrain de basket-ball transformé en chapelle, des personnes debout assistent dans la douleur à une messe de funérailles de leurs proches tués lors de l'effondrement du toit de la discothèque de Saint Domingue.
"Haina dit adieu avec une immense douleur à ses enfants bien-aimés", est écrit sur un grand panneau. Vingt cercueils se succéderont jeudi sur le parquet de l'enceinte sportive de cette ville en périphérie de la capitale dominicaine.
A l'entrée, une grande affiche avec les photographies et les noms des défunts. Les corbillards ornés d'arrangements se fraient un chemin à travers la foule.
"Avec qui allons-nous vivre, qui va nous emmener? Luis ne viendra plus nous chercher, Luis ne nous cherchera plus!", crie une femme inconsolable.
Vingt-cinq des 221 victimes recensées du drame survenu mardi sont originaires de Haina, ville toute proche du lieu de la catastrophe. Parmi elles, la star du merengue Rubby Perez, qui se produisait sur scène (son cercueil n'était pas dans le stade) ou l'ancien professionnel de baseball Tony Blanco, qui a joué aux Etats-Unis et au Japon.
Les cérémonies s'enchainent. Deux par deux. Brèves. Les proches se tiennent debout près des cercueils, six prêtres prient dans l'odeur d'encens.
- "Un vide" -
"Dire qu'il s'agit d'un coup dur serait un euphémisme, vraiment cette catastrophe a touché les sensibilités de notre commune", assure Fernando Nina, 59 ans, directeur d'une école de la région. "C'est incroyable comment, dans certaines familles, trois, quatre, voire cinq membres sont morts. Il y a une atmosphère de tristesse et de profond chagrin".
Santo José Germán a perdu quatre membres de sa famille dans la tragédie. Il n'arrive toujours pas à réaliser.
Dans un premier temps, il n'a pas cru à l'effondrement du toit de la discothèque le Jet Set lorsque sa femme lui en a parlé en pleine nuit. "Une douleur, qui ne s'apaise pas, je veux penser que ce n'est pas réel, et pourtant c'est la réalité", a-t-il confié à l'AFP. "La vie se perd en une seconde".
Félix Silvestre joue de sa trompette tout au long des cérémonies. "Il faut trouver du courage là où il n'y en a pas, car là-bas (au Jet Set) sont morts des gens avec qui j'ai grandi depuis l’enfance, beaucoup de gens", raconte le professeur de musique à la maison de la culture de Haina.
Ses doigts tremblent, il s'arrête de jouer pour respirer et essuyer des larmes, puis reprend une mélodie fréquemment jouée aux enterrements: "Quand un ami s'en va... il laisse un vide".
E.Raimundo--PC