- Suisse: les Bâlois approuvent le financement de la tenue de l'Eurovision 2025
- Foot: Florentino Pérez charge l'UEFA et la FIFA et réaffirme son soutien à la Super Ligue
- En Pennsylvanie, la réouverture d'une centrale nucléaire suscite enthousiasme et effroi
- A Beyrouth, Borrell appelle à un cessez-le-feu "immédiat" entre Israël et le Hezbollah
- Budget en hausse mais consommateur sélectif, "Black Friday" sous pression aux Etats-Unis
- Au Bangladesh, des mains artificielles pour les mutilés de la "révolution"
- Pollution dans la Loire après une fuite de pétrole chez Total à Donges
- A Edimbourg, découvrir la ville avec d'anciens sans-abri
- F1: Verstappen, un max de talent et un caractère bien trempé
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: la justice examine un non-lieu, dénouement proche
- Rugby: le patron des All Blacks veut pouvoir sélectionner les joueurs évoluant à l'étranger
- WRC: Thierry Neuville enfin champion du monde
- F1: à Las Vegas, Verstappen décroche sa 4e étoile
- Au Cambodge, une marche pour "un monde sans mines" antipersonnel
- Pakistan: au moins 82 morts, 156 blessés en trois jours de violences sunnites-chiites
- En Inde, le coût économique croissant de la pollution de l'air
- NBA: Wembanyama renverse Golden State pour son retour, LaMelo Ball marque 50 points
- Près de Nantes, un septuagénaire devient youtubeur pour sauver ses animaux sauvages
- Sous le pouvoir taliban, les entrepreneuses afghanes prennent leur destin en main
- Transformer le microbiote des vaches pour les rendre moins polluantes
- La Suisse aux urnes sur le droit du bail, les autoroutes et l'Eurovision à Bâle
- Présidentielle en Uruguay: le scrutin s'annonce serré
- En Roumanie, percée attendue de l'extrême droite à la présidentielle
- Nuits blanches, suspensions et colère pour une fin de COP houleuse
- Rugby: la Nouvelle-Zélande finit 2024 en roue libre face à l'Italie
- Top 14: Bordeaux auteur d'une incroyable remontada s'impose à Vannes 29-37
- Rugby: les enseignements de la tournée d'automne du XV de France
- Ligue 1: Marseille se relance à Lens (3-1)
- Venezuela: l'opposition appelle à une "énorme" mobilisation le 1er décembre
- Tennis: Djokovic enrôle Murray pour retrouver l'oeil du tigre
- Top 14: En mode doublon, Ntamack et Toulouse dominent Perpignan
- Au coeur de Beyrouth, une frappe israélienne a terrorisé les habitants
- Espagne: l'Atlético Madrid double le Real, émotion à Valence
- Coupe Davis: Sinner qualifie l'Italie pour la finale
- Tennis: Novak Djokovic annonce qu'il va être entraîné par Andy Murray
- Neige, inondations: la tempête Bert cause de fortes perturbations au Royaume-Uni et en Irlande
- Italie: Thuram propulse l'Inter Milan provisoirement en tête
- Entre Serbie et Kosovo, une pièce antique pour évoquer la douleur des femmes et les rêves de paix
- Uruguay: A 89 ans, "Pepe" Mujica inlassablement en campagne
- France: avant l'historien Marc Bloch, les autres "Grands hommes" de Macron
- Viols: quand l'hôpital préserve les preuves pour les victimes ne portant pas plainte
- Coupe Davis: 1-0 pour l'Italie contre l'Australie, à Sinner d'envoyer les siens en finale
- De Paris à Marseille, des rassemblements contre les violences faites aux femmes en plein procès Mazan
- Ski alpin: 99e victoire pour Mikaela Shiffrin, la 100e sur toutes les lèvres
- Le pape se rendra en Corse le 15 décembre, une première
- Entre luttes de pouvoir, la Bolivie plonge dans le chaos
- Raids israéliens meurtriers à Beyrouth, un responsable du Hezbollah serait visé
- Climat: les pays pauvres s'estiment floués et protestent à Bakou
- Macron annonce l'entrée au Panthéon de l'historien Marc Bloch
- La télé et ses stars, inépuisable source de recrutement pour Donald Trump
Artus, l'humoriste touche-à-tout devenu roi du box-office
Il a été cuisinier avant d'être humoriste puis acteur et aujourd'hui réalisateur: à 36 ans, Artus a pris le monde du cinéma par surprise avec "Un p'tit truc en plus", sa comédie sur le handicap aux cinq millions de spectateurs.
- Études de cuisine -
De son vrai nom Victor-Artus Solaro, Artus grandit dans l'Hérault, sud de la France, avec des rêves de cinéma plein la tête. Par pragmatisme et parce qu'il évolue loin du milieu de la scène et du 7e art, il s'oriente vers un bac pro cuisine, "pour avoir un vrai métier".
Quelques années plus tard, il est rattrapé par sa fibre comique et s'inscrit au Cours Florent, à Paris, qu'il suivra pendant plusieurs mois. Une expérience dont il dira a de nombreuses reprises qu'elle ne lui "correspondait pas", l'humoriste expliquant ne pas s'y être senti à sa place.
En juillet 2011, encouragé par ses parents qui lui payent la salle, il se produit au Off d'Avignon avec son spectacle "Va jouer sur l'autoroute". Parmi la quarantaine de spectateurs, l'assistante de l'animateur à succès Laurent Ruquier...
- Repéré par Ruquier -
Présence sur scène, verve travaillée: Ruquier et son équipe voient le potentiel de cette jeune pousse qui ne demande qu'à faire ses preuves. Il intègre l'émission "On ne demande qu'à en rire" sur France 2. Elle fait la part belle à des humoristes encore inconnus du grand public qui sont ensuite notés par un jury et le public.
Si la concurrence est féroce, Artus trouve très vite sa place. L'émission sera le tremplin qu'il n'avait osé espérer. Il y restera jusqu'à la fin, en 2014. En parallèle, il se lance dans des spectacles et enchaîne plusieurs tournées dans toute la France. Son one man show "Artus de A à S" est un succès.
A chaque fois, le ton est provocateur, voire insolent. Sur les réseaux sociaux, c'est son personnage de Sylvain, un jeune atteint de trisomie 21, qui cartonne. Son sketch sur le handisport (9,5 millions de vues sur YouTube) fait partie de ceux l'ayant rendu célèbre. Angoissé de nature, comme il l'a raconté à plusieurs reprises, il a fait de l'humour une arme pour dédramatiser.
- Danseur, animateur, acteur... -
Bien installé dans le paysage de l'humour, Artus va progressivement aller vers d'autres registres.
D'une participation à l'émission "Danse avec les Stars" en 2016 (où il a fini troisième) à une autre, la même année, à la première saison du "Meilleur Pâtissier", en passant par l'animation en 2019 de l'émission Netflix "C'est du gâteau", Artus cumule toutes les expériences.
Celui qui se définit comme un bourreau de travail n'en n'oublie pas pour autant les plateaux de tournage. En 2017, petit rôle mais grande victoire: le public le retrouve sous les traits de Jonas Maury, un analyste (un peu ringard) de la série française à succès "Le Bureau des légendes". Victoire car c'est son premier rôle dans un registre non comique.
Suivront d'autres rôles, souvent modestes, au cinéma. Comme dans "Bernadette", faux biopic sur l'ex-Première dame Bernadette Chirac, sorti à l'automne 2023. Quant à la scène, qu'il n'a jamais vraiment quittée, il la retrouvera fin septembre au théâtre Edouard VII de Paris avec "Artus One man show".
P.Queiroz--PC