- Ligue 1: Marseille se relance à Lens (3-1)
- Venezuela: l'opposition appelle à une "énorme" mobilisation le 1er décembre
- Tennis: Djokovic enrôle Murray pour retrouver l'oeil du tigre
- Top 14: En mode doublon, Ntamack et Toulouse dominent Perpignan
- Au coeur de Beyrouth, une frappe israélienne a terrorisé les habitants
- Espagne: l'Atlético Madrid double le Real, émotion à Valence
- Coupe Davis: Sinner qualifie l'Italie pour la finale
- Tennis: Novak Djokovic annonce qu'il va être entraîné par Andy Murray
- Neige, inondations: la tempête Bert cause de fortes perturbations au Royaume-Uni et en Irlande
- Italie: Thuram propulse l'Inter Milan provisoirement en tête
- Entre Serbie et Kosovo, une pièce antique pour évoquer la douleur des femmes et les rêves de paix
- Uruguay: A 89 ans, "Pepe" Mujica inlassablement en campagne
- France: avant l'historien Marc Bloch, les autres "Grands hommes" de Macron
- Viols: quand l'hôpital préserve les preuves pour les victimes ne portant pas plainte
- Coupe Davis: 1-0 pour l'Italie contre l'Australie, à Sinner d'envoyer les siens en finale
- De Paris à Marseille, des rassemblements contre les violences faites aux femmes en plein procès Mazan
- Ski alpin: 99e victoire pour Mikaela Shiffrin, la 100e sur toutes les lèvres
- Le pape se rendra en Corse le 15 décembre, une première
- Entre luttes de pouvoir, la Bolivie plonge dans le chaos
- Raids israéliens meurtriers à Beyrouth, un responsable du Hezbollah serait visé
- Climat: les pays pauvres s'estiment floués et protestent à Bakou
- Macron annonce l'entrée au Panthéon de l'historien Marc Bloch
- La télé et ses stars, inépuisable source de recrutement pour Donald Trump
- ArcelorMittal retarde son projet d'acier décarboné à Dunkerque
- Il y a 80 ans, l'incorporation forcée des "Malgré-nous" dans l'armée nazie
- Japon: la police de Tokyo aux petits soins pour vos parapluies, vos clés et même vos écureuils
- Carnet de bord du Vendée Globe: Guirec Soudée dans la "loterie" du Pot-au-Noir
- Nvidia trouvera un équilibre entre conformité et avancées technologiques sous Trump, selon son PDG
- WRC/Japon: Neuville se rapproche du titre, Tänak toujours leader
- Tempête Caetano: 47.000 foyers encore sans électricité
- F1: George Russell partira en pole du GP de Las Vegas, Pierre Gasly 3e
- Pakistan: 32 nouveaux morts dans des violences sunnites-chiites
- NBA: Golden State, Boston et Houston maintiennent la cadence
- Italie: la revanche de Pierre Kalulu
- Ligue 1: l'OM et De Zerbi à Lens pour relever la tête
- L1: avec l'OM, Elye Wahi retrouve Lens et son goût d'inachevé
- Ligue 1: menacé de rétrogradation, l'OL regarde droit devant
- Liban: multiples frappes sur Beyrouth et sa banlieue
- Elections dans les TPE : comment ça marche ?
- Combien vaut Chrome, qui peut l'acheter et que serait Google sans lui?
- Premiers virages ce weekend dans les stations d'altitude
- Cinq compagnies aériennes mises à l'amende en Espagne pour des pratiques abusives
- L'Ukraine demande de nouveaux systèmes pour se protéger des missiles de Poutine
- Trump nomme Scott Bessent au Trésor américain
- P. Diddy fixé sur sa libération conditionnelle la semaine prochaine (médias américains)
- Les hôpitaux de Gaza en danger faute de carburant, alerte le ministère de la Santé
- XV de France: les Bleus matent les Pumas pour finir l'année sur une bonne note
- L1: le PSG, remanié, s'impose contre Toulouse avant de retrouver le Bayern
- Coupe Davis: Van de Zandschulp, le scalp de Nadal et une première finale
- Coupe Davis: première finale pour les Pays-Bas, vainqueurs de l'Allemagne
Twitter travaille sur la correction des messages, quitte à se dénaturer
Connu pour favoriser les réactions spontanées, et parfois épidermiques, Twitter continue de développer des outils de régulation pour ses utilisateurs, en leur offrant notamment la possibilité de corriger un tweet, au risque de se dénaturer.
"Probablement jamais": tel était l'horizon donné par l'ancien directeur général et fondateur du réseau social, Jack Dorsey, au magazine Wired en janvier 2021, à propos de la possible introduction d'un outil pour modifier les tweets après leur diffusion.
Un peu plus d'un an après, Twitter - qui avait déjà fait passer de 140 à 280 caractères la longueur de ses messages en 2018 -, a changé son fusil d'épaule en permettant à une poignée d'internautes de tester cette option qui permet de se raviser, et de corriger un message.
Cette fonctionnalité sera dans un premier temps réservée aux abonnés de son service payant Twitter Blue.
"Nous cherchons comment construire un outil d'édition", a expliqué la semaine passée le chef de produit Jay Sullivan. Il confirmait alors un tweet du compte officiel de la plateforme daté du 1er avril, qui avait laissé penser à une blague.
Selon M. Sullivan, il s'agit de l'ajout "le plus demandé depuis des années" par des utilisateurs souhaitant "pouvoir corriger des erreurs (parfois embarrassantes), des fautes de frappe et des réactions à chaud tout de suite", alors que le rival Facebook la propose depuis ses débuts.
"Ces plateformes incitent à une publication extrêmement rapide. Donner un droit de correction avant même de voir arriver les réactions extérieures" est donc "très intéressant", juge Sophie Jehel, maîtresse de conférence à l'université Paris 8 et spécialiste des usages numériques.
Pour le moment, le seul moyen de réécrire un tweet est de le supprimer, puis d'en publier un autre.
- Discours calculés -
Même si le "principe de rectification" reste essentiel, il faudrait "un signe montrant que le message a été modifié", souligne Mme Jehel. Elle pointe, entre autres, le risque de changements de discours, en fonction des commentaires reçus.
Conscientes de ce potentiel problème, les équipes du réseau social ont averti que les tests prendraient "du temps", afin d'éviter que l'outil ne soit "mal utilisé", notamment pour "altérer les archives d'une conversation publique".
Il sera en revanche toujours possible de faire des captures d'écran des messages avant qu'ils ne soient édités. Un usage répandu sur Twitter, où le cyberharcèlement peut être très violent, tout comme le "doxing".
Cette pratique consiste à collecter des informations sur une personne, via des publications passées, et à les republier plus tard pour lui nuire.
Afin de limiter les interactions indésirables, le service de sécurité du réseau social vient en outre d'annoncer qu'il testait la possibilité d'empêcher toute mention par un autre utilisateur, un mécanisme semblable à l'option "retirer l'identification" sur Facebook.
"Si quelqu'un que vous ne suivez pas vous mentionne, vous recevrez une notification spéciale. Si vous vous +dé-mentionnez+ de la conversation, l'auteur du tweet ne pourra plus vous mentionner à nouveau", détaillait dès 2021 le développeur "Santé et vie privée" chez Twitter, Dominic Camozzi.
L'objectif étant d'empêcher les campagnes de dénigrement massives parfois lancées par des internautes à l'encontre d'un membre du réseau social.
Selon Angelo Zino, du cabinet américain de conseil en investissement CFRA Research, cette nouvelle fonctionnalité fait toutefois poindre le risque d'une "division" des communautés, avec des "Twittos" qui bloqueraient ceux ne pensant pas comme eux par exemple.
L'analyste estime toutefois que "Twitter ne doit pas prendre le même chemin que Facebook", où chacun est libre de définir qui peut voir ses publications et y réagir. Le risque, d'après lui, serait de nuire aux échanges animés qui sont devenus indissociables du réseau à l'oiseau bleu.
Il ne prône pas pour autant l'immobilisme: notant que la plateforme a peu évolué ces dernières années, il voit dans ces nouveaux outils une opportunité de "donner aux consommateurs ce qu'ils demandent", en particulier "aux plus jeunes". Quitte à renier ce qui a fait la popularité de Twitter.
P.L.Madureira--PC