- Le métro de Tokyo prépare son entrée en Bourse, la plus grosse au Japon depuis 2018
- Atos: le rachat des activités stratégiques par l'Etat reporté
- L'ex-impératrice du Japon, Michiko, va subir un examen médical après une chute
- Le président des Maldives en visite d'Etat en Inde pour relancer la coopération bilatérale
- Alsace: opération escargot des routiers contre un projet de taxe poids lourds
- Le budget français sera "pleinement" inscrit dans les règles européennes, assure le ministre des Finances
- WTA: Coco Gauff, titrée à Pékin, réintègre le Top 5
- Rachat des activités stratégiques d'Atos: pas d'accord avec l'Etat, prolongation des discussions
- Le gouvernement japonais admet avoir retouché des photos de tenues "négligées"
- Birmanie: un proche d'Aung San Suu Kyi et pilier de l'opposition meurt d'une leucémie
- Pakistan: deux Chinois tués lors d'une attaque revendiquée par un groupe séparatiste
- Masters 1000 de Shanghai: Fritz bat le Français Atmane, en 48 heures
- La lutte d'influence entre Amazon et libraires plus vive que jamais
- Météo: Lozère, Ardèche et Gard en vigilance orange pluie-inondation à partir de 22H00
- Malgré l'assèchement du Grand Lac Salé, l'Utah pardonne le climatoscepticisme de Trump
- Russie: verdict attendu pour un Américain de 72 ans accusé de "mercenariat"
- La médecine donne le coup d'envoi des Nobel, les traitements du cancer et des maladies cardiovasculaires en vue
- Brésil: le camp Bolsonaro prend l'avantage au 1er tour des Municipales
- Israël marque le premier anniversaire de l'attaque surprise du Hamas
- "Plein de mensonges", "incompétente", Trump et Harris renforcent leurs attaques
- Top 14 : Urdapilleta et Clermont arrachent la victoire sur Toulon
- L1: le PSG perd la tête, Reims se rapproche du podium
- Ligue 1: Accroché à Nice 1-1, Paris abandonne la tête à Monaco
- Israël: bougies, prières et musique pour commémorer l'attaque du 7 octobre
- Municipales au Brésil: fermeture des bureaux de vote, suspense à Sao Paulo
- Encore marquée par le passage d'Hélène, la Floride se prépare à un nouvel ouragan
- La Floride se prépare à un nouvel ouragan
- A Londres et Paris des milliers de personnes pour "ne pas oublier" les victimes du 7-Octobre
- Allemagne: le Bayern accroché 3-3 à Francfort, trois Français buteurs
- Angleterre: le podium s'éloigne un peu pour Chelsea et Aston Villa
- Macron à Netanyahu: "Solidarité" avec Israël mais le "temps du cessez-le-feu est venu"
- Paris-Tours: Laporte rallume la lumière
- Espagne: le Barça se relance face à Alavés avec un triplé de Lewandowski
- La sonde Hera bientôt en route pour étudier un astéroïde dévié par la Nasa
- La jument anglaise Bluestocking remporte le 103e Prix de l'Arc de Triomphe
- Thaïlande: au moins 3 morts dans la crue d'une rivière
- Cyclisme: Mathieu van der Poel sacré champion du monde de gravel
- Pour des médecins de guerre au Liban, un terrible air de déjà-vu
- Trump bat le pavé, blitz médiatique pour Harris
- Masters 1000 de Shanghai: Alcaraz et Sinner passent en 8e
- Au Liban, écoles transformées en abris et année scolaire en question
- Taxe électricité: Agnès Pannier-Runacher s'inquiète du "risque" d'aller trop loin
- Salvini et Orban attaquent Bruxelles, qualifiée d'"écoterroriste" et "bureaucratique"
- WTA 1000 de Pékin: Gauff surclasse Muchova et décroche son deuxième titre de l'année
- Italie: la Juventus tenue en échec à domicile par Cagliari
- Royaume-Uni: près de 1.000 traversées illégales de la Manche samedi, record de l'année
- Budget: Braun-Pivet appelle à ne "pas toucher aux petites retraites"
- Budget 2025: Eric Coquerel dénonce une "austérité historique"
- Foot: Mbappé, une absence en Bleu et des questions
- Municipales au Brésil: début du vote, suspense à Sao Paulo
Macron en Corse pour tracer le futur statut de l'île
Emmanuel Macron est arrivé mercredi soir en Corse où il a immédiatement rejoint les élus locaux pour tenter d'arrêter une position commune avant un discours présidentiel très attendu jeudi sur une possible autonomie de l'île.
"Je vais d'abord écouter l'ensemble des responsables politiques, des élus. On va travailler et on va avancer" a-t-il déclaré, accompagné du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lors d'un bain de foule devant la préfecture d'Ajaccio où il a rejoint les principaux acteurs de l'île pour un dîner.
A l'issue de ces ultimes discussions, le chef de l'Etat doit prendre la parole jeudi à 10H00 devant l'Assemblée de Corse.
Outre ce volet politique, il rendra aussi hommage durant sa visite, la cinquième sur l'île depuis 2017, aux Corses résistants à l'occasion du 80e anniversaire de la libération de l'île en 1943.
Le discours présidentiel va donc ponctuer plusieurs mois d'échanges entre élus corses et représentants de l'Etat.
Quasi unis, les nationalistes ont adopté le 5 juillet un projet d'autonomie plaidant pour un pouvoir législatif dans tous les domaines sauf le régalien, pouvoir qui serait confié à l'assemblée de Corse, où ils occupent les trois-quarts des sièges. Ils veulent également un statut de résident, la co-officialité de la langue corse et l'inscription de la notion de peuple corse dans la Constitution.
Un second texte de l'opposition minoritaire de droite, qui réclame un simple "pouvoir d'adaptation" des lois françaises aux spécificités corses, a également été transmis au président.
Dans une interview lundi à Corse-Matin, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, a averti que les demandes des nationalistes franchissaient des "lignes rouges".
Or, le chef de l'Etat aura besoin d'une majorité des trois-cinquièmes, et donc des Républicains, au Congrès (Assemblée nationale et Sénat réunis) pour pouvoir graver dans le marbre de la Constitution toute évolution institutionnelle de l'île. D'où sa demande, au préalable, d'un accord politique dans l'île entre nationalistes et opposition de droite.
- "Rapprochement acceptable" -
"Tout n'est pas encore stabilisé" mais les "positions évoluent dans le sens d'un rapprochement acceptable" entre "les interlocuteurs corses", avait assuré l'Elysée mardi.
Si un accord est trouvé, "le président de la République dira certainement qu'il est prêt à envisager une évolution institutionnelle conforme au cadre républicain", relève un conseiller d'Emmanuel Macron.
La droite corse et les indépendantistes de Core in Fronte contredisent toutefois l'optimisme élyséen.
Paul-Felix Benedetti, leader de Core in Fronte, a ainsi annoncé qu'il ne participerait pas au dîner avec le président Macron, jugeant ces déclarations de la présidence sur un possible accord "contraires aux attentes des Corses".
"Il n'y aura pas d’accord" entre élus insulaires nationalistes et de droite, a renchéri auprès de l'AFP Jean-Martin Mondoloni, président du groupe de droite d'opposition.
A l'inverse, le leader autonomiste d'opposition Jean-Christophe Angelini veut croire à une entente. "Le compromis général peut encore être atteint. On ne peut pas dire que tout est perdu avant que le match n'ait débuté", a-t-il dit à l'AFP.
Mais Les lignes rouges fixées par le président, qui correspondent aux fondamentaux des nationalistes, rendent aussi le jeu ardu : maintien de la Corse dans la République et refus de créer deux catégories de citoyens, notamment pour la priorité à l'emploi.
Jeudi midi à Ajaccio, Emmanuel Macron saluera la mémoire du résistant corse Fred Scamaroni et celle de Danielle Casanova, résistante communiste corse morte en déportation à Auschwitz.
Il se rendra ensuite à Bastia pour une prise d'armes en présence d'unités militaires dont l'histoire est liée à la libération de la Corse.
La Corse avait été le premier territoire français libéré, le 4 octobre 1943, grâce à une insurrection populaire, et l'aide des troupes françaises d'Afrique.
O.Gaspar--PC