- L'usine de Toyota France à contre-courant de l'industrie automobile
- Trump fait planer la menace de guerres commerciales tous azimuts
- Affaire Pogba: l'absence de Paul Pogba passe mal, nouvelle demande de renvoi
- "Un appartement acheté, un appartement à gagner": les ristournes des promoteurs pour attirer le client
- Israël doit se prononcer sur un cessez-le-feu au Liban, Beyrouth et sa banlieue sud sous les bombes
- Cyclisme: l'UCI demande à l'AMA de "prendre position" sur le monoxyde de carbone
- La Russie expulse un diplomate et sanctionne des ministres britanniques
- La Russie rapporte deux nouvelles frappes ukrainiennes à l'aide de missiles américains ATACMS
- Pourquoi Israël a intensifié ses bombardements sur la Syrie?
- Cyclisme: l'Australie bannit à vie Richardson, qui a rejoint l'équipe britannique
- Le Musée de l'Homme explore l'odyssée humaine des migrations
- Ouïghours: la Chine fustige la "coercition" américaine après de nouvelles sanctions
- Protection de l'eau potable: les élus réclament des mesures "de très court terme"
- Réforme de l'audiovisuel public : un texte de retour à l'Assemblée le 17 décembre
- Réduction du déficit: pour la Banque de France, "la confusion aurait un coût sur les emprunts de la France"
- VIH et sida: peu à peu, la situation s'améliore
- Crash d'un avion cargo de DHL en Lituanie: les boites noires retrouvées
- Affaire Pogba: le procès de six proches du footballeur s'ouvre avec une demande de renvoi
- Carrefour regrette que son annonce concernant le Mercosur ait été mal perçue au Brésil
- C1: Salah à Liverpool, entre ombre et lumière
- Assassinat de Samuel Paty: la jeune fille prisonnière de son mensonge
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: deuxième jour d'examen du non-lieu
- Inde : Google Maps visé par une enquête après la mort de trois personnes
- Wall Street ouvre partagée, digère calmement les annonces de Trump
- Les infections au VIH au plus bas en 2023, selon l'Onusida
- Biathlon: Fourcade vers un sixième titre olympique après le rejet de l'appel d'Ustyugov
- Le président de la COP29 blame des pays du Nord "inflexibles" pour justifier un accord "imparfait"
- Liaisons maritimes vers la Corse: feu vert de l'UE aux aides publiques de la France
- Le chef de l'ONU fustige réseaux sociaux et intelligence artificielle "sans contrôle"
- Kiev accuse la Russie de mener des "activités génocidaires" avec des mines antipersonnel
- Procès des viols de Mazan: le parquet poursuit son sévère réquisitoire
- Fonctionnaires non payés si la France n'a pas de budget: Marine Le Pen accuse l'exécutif de "fausses informations"
- Le laboratoire de Marie Curie classé monument historique
- Les agriculteurs dans la rue, débat attendu sur le Mercosur à l'Assemblée
- Attaque de drones record contre l'Ukraine, réunion avec l'Otan face aux menaces russes
- Aides à la rénovation: TotalEnergies conteste toute fraude
- Japon: important incendie sur une base de lancement de fusées, pas de blessés signalés
- Philippines: la vice-présidente dément vouloir assassiner le président
- Israël doit se prononcer sur un cessez-le-feu avec le Hezbollah
- Cambodge: manifestation contre la livraison de mines américaines à l'Ukraine
- Procès des viols de Mazan: reprise des réquisitions contre les coaccusés
- Sous les tentes de Gaza, la pluie ajoute aux malheurs des déplacés
- Fin de vie: la ministre de la Santé favorable à reprendre le texte en l'état
- Moins d'annonces en ligne et de visites physiques: les agences immobilières en pleine crise locative
- Câbles sous-marins rompus: la Suède souhaite que le cargo chinois suspect gagne ses eaux territoriales
- Japon: perquisition chez Amazon, soupçonné d'abus de position dominante
- Hong Kong devient un hub pour le crime financier, alertent des législateurs américains
- Huawei lance un smartphone "historique" équipé d'un système d'exploitation maison
- NBA: Porzingis et Morant, retours gagnants avec Boston et Memphis
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une "politique claire" sur le genre
Après les scénaristes, les acteurs d'Hollywood se mettent aussi en grève
La production de séries et de films à Hollywood va être complètement gelée: après les scénaristes, à l'arrêt depuis plus de deux mois, les acteurs américains ont eux aussi décidé de se mettre en grève jeudi, pour ce qui devrait constituer la pire paralysie du secteur en plus de 60 ans.
"Le conseil national du SAG-AFTRA a voté à l'unanimité un ordre de grève contre les studios et les diffuseurs", a annoncé Duncan Crabtree-Ireland, le directeur exécutif national de ce syndicat qui représente 160.000 acteurs et autres professionnels du petit et grand écran.
La grève va débuter jeudi soir à minuit, heure de Los Angeles, soit vendredi à 07H00 GMT. Les acteurs vont ainsi rejoindre sur les piquets de grève les scénaristes, qui ont cessé le travail depuis début mai. Un double mouvement social jamais vu depuis 1960 à Hollywood.
Les deux corps de métier réclament une revalorisation de leur rémunération, en berne à l'ère du streaming.
Ils souhaitent également obtenir des garanties concernant l'usage de l'intelligence artificielle (IA), pour empêcher cette dernière de générer des scripts ou de cloner leur voix et image.
L'entrée en grève des acteurs va porter un sacré coup à l'industrie.
L'Alliance des producteurs de cinéma et de télévision (AMPTP), qui représentait les studios et plateformes de streaming dans les négociations, s'est dite "très déçue" de leur échec. Le patron de Disney, Bob Iger, a même fustigé des exigences "irréalistes" sur la chaîne CNBC.
- Productions à l'arrêt -
Depuis mai, les seules productions qui ont décidé de tourner le font sur la base de scripts déjà terminés au printemps, sans pouvoir les modifier. C'est notamment le cas du préquel du "Seigneur des Anneaux" financé par Amazon, la série "Les Anneaux de Pouvoir". Mais, sans comédiens, les tournages ne seraient tout simplement plus possibles.
Seuls quelques talk-shows et émissions de télé-réalité pourraient se poursuivre.
Les acteurs ont aussi le pouvoir de gripper sérieusement la promotion des blockbusters de cet été, comme le très attendu "Oppenheimer" de Christopher Nolan.
Lors de la première du film à Londres jeudi, l'actrice Emily Blunt a expliqué à la presse que le casting quittera "ensemble" le tapis rouge en signe "d'unité", si la grève est formellement approuvée.
"Nous devrons le faire. Nous verrons ce qui se passera", a-t-elle déclaré, en réaffirmant son espoir d'un "accord équitable" avec studios et plateformes.
La première américaine du film, prévue lundi à New York, risque d'être réduite au minimum.
L'absence de comédiens sur les tapis rouges laisserait un grand vide en Californie. Comic-Con, la grand-messe des geeks et amateurs de bande dessinée américains, devrait ainsi se dérouler sans vedettes à partir du 20 juillet à San Diego.
Avant la grève, Disney a expliqué que le lancement de son nouveau film, "Le Manoir Hanté", serait réduit à un "événement privé" pour les fans lors du week-end en cas de mouvement social.
Même la cérémonie des Emmy Awards, équivalent des Oscars pour la télé, prévue le 18 septembre, est menacée. La production envisage déjà de reporter l'événement en novembre, voire en 2024, selon la presse américaine.
Car nul ne sait combien de temps le mouvement pourrait durer. Les acteurs n'ont pas fait grève depuis 1980. La dernière grève des scénaristes, qui remonte à 2007-2008, avait duré 100 jours et coûté deux milliards de dollars au secteur.
- Crise existentielle -
Une double grève confirmerait la crise existentielle qui frappe actuellement Hollywood. Fin juin, des centaines d'acteurs célèbres, parmi lesquels Meryl Streep, Jennifer Lawrence et Ben Stiller, ont signé une lettre estimant que leur industrie était à un "point d'inflexion sans précédent".
Depuis une dizaine d'années, l'avènement du streaming a bouleversé les rémunérations "résiduelles" des acteurs et scénaristes, découlant de chaque rediffusion d'un film ou d'une série.
Intéressants avec la télévision car calculés en fonction du tarif des publicités, ces émoluments sont bien moindres avec les plateformes de streaming, qui ne communiquent pas leurs chiffres d'audience et paient un forfait, indépendamment du succès.
Sans ces revenus essentiels pour absorber les périodes d'inactivité entre deux productions, les nombreux travailleurs qui n'ont pas le statut d'acteur ou auteur star dénoncent une précarisation de leur métier.
Le développement rapide de l'IA, qui menace de les remplacer, ne fait qu'ajouter de l'huile sur le feu. Disney y a par exemple eu recours pour produire le générique de sa nouvelle série Marvel lancée en juin, "Secret Invasion".
A New York jeudi, plusieurs acteurs étaient déjà sur les piquets de grève.
"C'est douloureux et c'est nécessaire", a expliqué à l'AFP Jennifer Van Dyck, une actrice syndiquée. "Quand le patron de Disney gagne 45 millions de dollars par an et que nous demandons juste un salaire décent, je pense que ce sont eux qu'on peut accuser d'être déraisonnables."
J.Oliveira--PC