- A Strasbourg, Orban tempête contre les "élites européennes"
- "Cible interceptée": la France teste avec succès son futur missile anti-aérien
- Plutôt que "L'Arabe du futur" à Hollywood, Riad Sattouf continue la BD
- De la sécurité du chef de l'Etat au roman policier : Georges Salinas se dévoile
- "Si vous choisissez de rester, vous allez mourir": la Floride face à l'ouragan Milton
- Wall Street ouvre en hausse, grâce à des achats d'opportunité
- Le rêve des 14 sommets à portée de piolet d'un nombre record d'alpinistes
- Soupçons d'emploi fictif au Canard enchaîné: deux dirigeants, un dessinateur et sa compagne jugés à Paris
- Equipe de France: Nkunku, un retour plein d'appétit
- L'humoriste Gad Elmaleh va racheter le cabaret "Chez Michou"
- Nobel de physique: un duo récompensé pour des avancées cruciales pour l'intelligence artificielle
- "La pelouse, c'est fini": Iniesta, légende du Barça et de la Roja, prend sa retraite
- Le fonds souverain saoudien acquiert 40% des grands magasins de luxe Selfridges
- "Être sur la pelouse, c'est fini": Iniesta, légende du Barça, annonce sa retraite à 40 ans
- Japon: le parquet ne fait pas appel de l'acquittement d'un condamné à mort
- Des sociétés de journalistes français réclament l'accès à Gaza
- Un acquittement et une libération envisageable pour le suspect de l'affaire Maddie
- Septembre 2024, le 2e plus chaud jamais mesuré, accompagné de précipitations "extrêmes"
- Israël élargit son offensive terrestre contre le Hezbollah dans le sud du Liban
- Thaïlande: des milliers de personnes rendent hommage aux 23 victimes de l'incendie d'un car scolaire
- Pékin fait payer les importateurs de cognac, en plein bras de fer avec Bruxelles
- Les Bourses européennes ouvrent en baisse, déçues par l'absence d'annonces chinoises
- France: le déficit commercial se creuse en août à 6,7 milliards d'euros
- Prabowo, un président soucieux de rendre l'Indonésie plus visible
- L'anti-obésité Wegovy arrive en France, encadré et pas remboursé
- Tesla va enfin dévoiler son robotaxi, quelques années après ses concurrents
- Budget de la Sécurité sociale: les pistes pour un serrage de vis
- À Istanbul, une église fait communier chrétiens et musulmans
- Des blessés lors d'affrontements entre opposition de droite et police à Tirana
- Décès en France: en 2022, moins de Covid mais plus de maladies respiratoires
- La Chine "confiante" dans sa croissance, mais sans nouvelles mesures de relance
- A Lille, les vieilles souffleries servent toujours à tester les avions de demain
- Mexique: Sheinbaum face à l'hydre de la violence criminelle transfrontalière
- Chine: les autorités "pleinement confiantes" d'atteindre l'objectif de croissance 2024
- Le principal suspect de l'affaire Maddie libre l'an prochain ? Décision mardi
- "Cape d'invisibilité" et microscope de l'infiniment petit cités pour le Nobel de physique
- Orban au Parlement européen, feux d'artifice en vue
- Michel Barnier au défi de la censure, avant celui du budget
- "C'en est trop": la Floride se prépare à un deuxième ouragan dévastateur
- Musk se dit "à fond" pour Trump à un mois de la présidentielle américaine
- Un an après l'attaque du 7 octobre, des dirigeants redisent leur "horreur", d'autres accusent Israël
- Les grandes banques toujours accros au charbon, selon un centre de recherche
- Antisémitisme: un an après le 7 octobre, le gouvernement promet qu'il ne laissera "rien passer"
- 7-Octobre: hommages aux Etats-Unis sur fond de campagne
- Israël poursuivra le combat, jure Netanyahu pour l'anniversaire de l'attaque du Hamas
- La rénovation des copropriétés en pleine accélération en région parisienne
- 7-Octobre: Netanyahu promet aux Israéliens de continuer le combat
- Wall Street clôture en baisse, peine à trouver un élan
- "Personne n'échappe au 7-Octobre": émotion à Paris en hommage aux victimes
- 7-Octobre: Paris affiche son soutien à Israël, juge venu "le temps de la diplomatie"
Le couturier russe Slava Zaïtsev, le "Dior rouge", est décédé à 85 ans
Le célèbre couturier russe Viatcheslav (Slava) Zaïtsev, surnommé par la presse occidentale le "Dior rouge" et le "tsar de la mode soviétique", est décédé dimanche à 85 ans, après une longue maladie.
"Oui", il est décédé, a indiqué à l'AFP la porte-parole de sa maison de mode moscovite, Kira Bourenina, confirmant des informations des médias russes.
Début mars, lorsqu'il "a réuni ses amis pour son anniversaire, on voyait déjà qu'il était très, très faible", a-t-elle précisé.
Selon ses collègues de l'Académie russe des Beaux Arts, dont il était membre, le couturier qui s'est fait connaître comme Slava (diminutif de son prénom Viatcheslav), est décédé après une longue maladie.
"Le couturier Viatcheslav Zaïtsev est décédé. Cette année, il a fêté ses 85 ans", a déploré la chaîne publique russe Pervy Kanal, en rendant hommage à cet homme "qui a dicté la mode soviétique et russe pendant des décennies, un novateur qui n’a pas eu peur d'expériences audacieuses".
"C'est une grande perte pour le monde de la mode mondiale", a déclaré le styliste russe Sergueï Zverev, cité par l'agence publique Ria Novosti, en déplorant le départ d'une "légende".
Le couturier, qui a créé plus d'un millier de modèles pendant sa carrière, s'était fait connaître dans le monde avec ses robes reprenant les motifs flamboyants des châles traditionnels de son pays.
"Je peux habiller toute une parade sur la Place Rouge avec mes vêtements...", disait Slava Zaïtsev en 2017 dans un entretien à l'AFP.
En 1963, c'est l'hebdomadaire français Paris Match qui l'avait comparé à un Christian Dior soviétique.
- 'tsar de la mode' -
En 1988, le magazine Vogue l'avait baptisé "tsar de la mode soviétique".
Né le 2 mars 1938 à Ivanovo, une ville de 400.000 habitants au nord-est de Moscou, Zaïtsev a grandi dans une famille modeste, sa mère étant femme de ménage.
Il a étudié d'abord dans un lycée technique spécialisé dans la chimie puis est entré à l'Institut du Textile de Moscou, qui forme les techniciens des fabriques de tissus.
Les universités les plus prestigieuses de la capitale lui ont été fermées car son père, capturé par les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale, fut considéré à la fin du conflit comme un traître par le régime stalinien et condamné à dix ans de camp.
"Quand j'étais enfant, ma mère m'avait appris à broder pour que je ne traîne pas dans la rue sans but. Le soir, avec des copines, on cueillait des fleurs sur l'avenue Lénine pour les dessiner et reproduire ces dessins dans des broderies. C'est comme ça que je me suis initié à l'art", avait confié le créateur à l'AFP en 2017.
En 1962, sa première collection de tenues de travail pour les ouvrières -des jupes inspirées des motifs à fleurs des châles traditionnels russes et des bottes feutrées multicolores- a été interdite par les autorités soviétiques.
En raison des couleurs "trop vives" qui contrastaient avec "la grisaille du quotidien soviétique, où personne ne devait se distinguer des autres", selon Slava Zaïtsev.
La collection a toutefois attiré l'intérêt des médias occidentaux. En 1963, Paris Match est devenu le premier magazine en Occident à présenter Zaïtsev comme un pionnier de la mode soviétique.
Surveillé par le KGB à cause de ses contacts avec les couturiers occidentaux et son caractère d'électron libre, Zaïtsev n'avait pas l'autorisation de quitter le pays et ses premières collections ont voyagé à l'étranger sans lui.
Entre 2007 et 2009, Slava Zaïtsev a animé à la télévision une émission populaire, "Le verdict de la mode", où des stylistes habillaient à la dernière mode des femmes au foyer.
Le véritable bonheur, c'est de "travailler chaque jour avec les gens", en créant des modèles pour les clients et non pour les podiums, assurait le créateur à l'AFP en 2017.
P.Mira--PC