Portugal Colonial - Les tigres de Fort Boyard prennent leur "digne" retraite

Euronext
AEX 1.58% 879.8
BEL20 1.67% 4228.29
PX1 0.58% 7255.01
ISEQ 0.18% 9613.97
OSEBX 0.26% 1468.66 kr
PSI20 0.76% 6409
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK 2.98% 2989.04
N150 0.75% 3295.3
Les tigres de Fort Boyard prennent leur "digne" retraite
Les tigres de Fort Boyard prennent leur "digne" retraite

Les tigres de Fort Boyard prennent leur "digne" retraite

Les tigres de Fort Boyard, jeu d'épreuves télévisé ultra-populaire sur France 2 et à l'étranger qui se déroule dans une forteresse de Charente-Maritime, vont prendre leur retraite, a annoncé jeudi la société de production de l'émission.

Taille du texte:

Les deux tigres, Kashmir et Tosca, respectivement âgés de 5 et 11 ans, devraient pouvoir la passer en toute sérénité: "ALP et France Télévisions vont consacrer jusqu’à leur fin de vie, une somme (leur) permettant de continuer à recevoir tous les soins nécessaires et d’avoir une fin de vie dans le respect de la dignité animale qui nous est chère", précise Adventure Line productions (ALP) dans un communiqué.

Elle ajoute en avoir discuté avec leur "éleveur-dresseur" qui continuera à s'occuper d'eux.

ALP, qui se dit "attentive au bien-être des tigres", souligne qu'elle avait "déjà décidé, il y a deux ans", de ne pas remplacer un troisième animal, utilisé dans le jeu, et parti lui aussi "à la retraite".

Elle justifie également sa décision par "l'évolution des mentalités" de ses téléspectateurs, au diapason de la société, globalement plus concernée par le bien-être animal.

Le Parlement a adopté le 18 novembre une proposition de loi contre la maltraitance animale qui prévoit notamment l'interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques, delphinariums et autres parcs d'attraction, laissant cependant en suspens le devenir des animaux.

"On se réjouit que la production de Fort Boyard avance d’un an l’entrée en vigueur de l’interdiction, adoptée en novembre dernier, de ne plus utiliser d’animaux non domestiques pour des émissions télévisées, dommage que la décision soit prise par une contrainte légale plutôt que dans une démarche éthique en lien avec un plus grand respect de l’animal sauvage et ses besoins", a réagi auprès de l'AFP Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.

"La Fondation Brigitte Bardot finance actuellement, en lien avec le ministère" de la Transition écologique "la création de structures permettant l’accueil de tous ces animaux dans des conditions qui répondent à leurs besoins", a-t-il ajouté.

P.Queiroz--PC