- C1: avec un doublé, Ferran Torres propulse Barcelone à la 2e place
- C1: Lille assure, Monaco trébuche à Arsenal, la Juve assomme City
- C1: Monaco fauché à Arsenal (3-0) et sorti du Top 8
- Brésil: Lula va subir une nouvelle intervention pour éviter des hémorragies dans le crâne
- Musk premier homme à posséder une fortune de plus de 400 milliards de dollars
- Le directeur du FBI va démissionner avant l'investiture de Trump
- Apple met à jour son iPhone avec l'IA générative de ChatGPT
- Malibu reste sous la menace des flammes, des milliers de personnes évacuées
- Géorgie: nouvelles manifestations à Tbilissi, à trois jours de la présidentielle
- Ligue des champions: Lille se sort du piège Sturm Graz (3-2) et fonce vers la qualification
- JO-2024: les émissions de CO2 divisées par deux par rapport aux éditions précédentes
- "Aucune blessure" sur Morgane, le suspect déjà poursuivi pour "soustraction de mineure"
- En Syrie, le drapeau de l'indépendance reprend du service
- John Galliano annonce son départ de Maison Margiela
- Morgane retrouvée: "Aucune lésion", "aucune blessure" sur la collégienne
- Pour Trump, un gouvernement 2.0 où loyauté et richesse rivalisent avec controverses
- Rugbymen jugés pour viol collectif: le principal accusé demande pardon à la victime
- En France, la mobilisation des agriculteurs fléchit sur le terrain
- L'épidémie de grippe se propage dans de nouvelles régions de France, celle de bronchiolite s'amplifie
- USA: les supermarchés Albertsons et Kroger à couteaux tirés après l'échec de leur union
- Plus des trois quarts des salariés à temps partiel sont des femmes
- Moscou promet "une réponse" à l'attaque de Kiev avec des missiles américains
- Les Bourses européennes rassurées par l'inflation américaine
- L'inflation remonte aux États-Unis pour le deuxième mois d'affilée
- Livraisons de repas : les plateformes discutent pour la première fois d'une rémunération au kilomètre
- Google annonce l'arrivée de Gemini 2.0, son nouveau modèle d'IA générative
- L'ONU demande 4 milliards USD pour l'aide dans les territoires palestiniens pour 2025
- Des agriculteurs en colère bloquent le centre de Dijon
- Génocide au Rwanda: non-lieu confirmé en appel dans l'enquête sur l'armée française à Bisesero
- Syrie: le nouveau Premier ministre s'engage à respecter toutes les communautés
- Allemagne: Scholz en route vers un sabordage et des législatives anticipées
- A Alep, l'espoir se lève sur la poussière de la guerre
- Wall Street ouvre en hausse, apaisée par les chiffres de l'inflation américaine
- Plateforme porno "French Bukkake": décision jeudi en appel sur le périmètre du procès
- A Kaboul, un ministre taliban tué dans un attentat-suicide attribué à l'EI
- #Metoo: la moitié des infirmières se déclarent victimes de violences sexistes et sexuelles
- Au Mozambique, le rap en bande-son des jeunes qui mènent la contestation
- Violences à Amsterdam: 18 mois de prison ferme requis pour avoir battu des supporteurs israéliens
- Cyclisme: après son accident, Evenepoel lance une campagne de prévention avec la Poste belge
- Regroupement germanique dans la mode en ligne face à la Chine
- Royaume-Uni: des dizaines de tracteurs devant Westminster contre une taxe sur la succession
- Soudan: un milicien accusé d'avoir commis des crimes avec "enthousiasme"
- La coopération entre fourmis rouges, remède au péril sanitaire
- Après trois ans confinés sur une île de l'océan Indien, le "soulagement" d'exilés tamouls
- Le groupe indien Adani renonce à un prêt américain pour un nouveau port de Colombo
- Hand: le même avec un "nouveau rôle", comment les Bleues ont redécouvert Gardillou
- Ligue des champions: au PSG, déclic ou simple sursis
- Foot: le Mondial-2030 sur trois continents, 2034 en Arabie Saoudite
- "Bientôt la réunification!": face à Taïwan, des touristes chinois optimistes
- Ukraine: le bilan de la frappe sur Zaporijjia grimpe à 7 morts, poursuite des opérations de secours
Noël au bureau, un rituel utile, malgré les grincheux
Concours de pulls moches, "secret Santa" ou encore soirée costumée années 80... Les fêtes de fin d'année sont un rituel obligé dans nombre d'entreprises, un facteur de cohésion qui peut aussi être vécu comme un mauvais moment à passer.
"Chez nous, c’est light. On met des sapins mais c’est tout", rapporte à l'AFP Charles, responsable d'une PME parisienne dans le secteur de la mobilité. "Faire plus ça sent la galère", dit-il, arguant notamment du côté personnel de Noël et de la diversité des équipes qui peuvent créer "des malaises".
Selon un sondage réalisé par Qapa, une plateforme de recrutement, en 2022, 62% des personnes interrogées disent pourtant avoir l'habitude de fêter Noël au travail.
Au programme de ces fêtes de fin d'année: les personnes interrogées citent en premier lieu le fait de mettre des décorations (66%), devant l'échange de cadeau ou "secret santa" (38%) et le pot (23%). Certaines entreprises jouent aussi la carte de la journée du pull moche, le troisième vendredi de décembre, soit le 20 décembre.
Mais ils sont nombreux à tordre le nez quand approche ce moment: 59% jugeant ce type d'évènement en entreprise "très hypocrite" et 46% y voyant "un mauvais moment à passer".
Ces petits moments festifs sont donc diversement appréciés.
Emma, qui travaille dans une start-up dans l'environnement s'attend à un moment "sympa". Son entreprise prévoit un goûter avec un échange de cadeaux durables: elle a choisi du chocolat bio fait dans un atelier qui emploie des personnes en insertion et handicapées.
Cadre dans une société de transport, Anne évoque à la fois des épisodes "souvent fédérateurs" mais aussi des "moments gênants". Côté fédérateur, elle cite des concours de décoration de Noël dans l’open space ou des vols de sapin entre services. Côté compliqué, elle évoque par exemple le cas où ces moments coïncident avec les augmentations/bonus avec des gens qui "pètent les plombs" en prétextant qu’ils n’ont pas eu assez pour faire des cadeaux.
- "Y aller à fond" -
Reste que Camy Puech, fondateur du cabinet Qualisocial spécialisé dans la santé mentale au travail, vante ces moments en arguant que "le collectif est le levier de la réussite".
"Il y a peu d'occasions naturelles de mettre le collectif au cœur de l'événement", ajoute-t-il en soulignant que Noël, "sorti de la logique religieuse", en fait partie.
"Il faut y aller à fond", dit-il, en soulignant qu'il faut "éviter d'imposer" et proposer différentes formules pour que chacun s'y retrouve.
Et d'ajouter qu'il ne faut pas écouter "les 10% qui se plaignent" car à l'image des fêtes de familles, "vous avez toujours un grincheux dans la famille. Ce n'est pas pour autant qu'on ne fait pas de dîner de Noël!".
Même rejet de la question du coût "par rapport au message envoyé".
Mais, témoigne un cadre dans un grand groupe public, "on annule beaucoup d’événements c’est la crise!". A l'heure où tout le monde doit faire des efforts, "le siège ne peut pas dépenser de l’argent pour +boire des coups+", dit-il.
La DRH du groupe d'ingénierie Setec Biljana Kostic, confirme elle aussi l'importance de ces moments. Mais le groupe, qui emploie quelque 3.200 personnes en France "encourage plutôt les moments conviviaux entre collègues", plutôt qu'un grand raout "avec tout un tas de personnes invitées, mais où finalement personne ne voit personne" ou ne se parle.
François Hubert, avocat au cabinet Voltaire, rappelle que "rien n'est dit dans la loi" sur ces moments festifs, mais que les employeurs doivent néanmoins avoir "une vigilance accrue" pour s'assurer de préserver la santé et la sécurité des salariés, avec un usage de l'alcool "encadré et modéré"
Il souligne aussi qu'"on ne peut pas non plus imposer" à un salarié de participer. Et de citer un arrêt rendu le 9 novembre 2022 par la Cour de cassation qui a estimé que le salarié d'une entreprise ne pouvait être licencié pour avoir refusé d’adhérer aux valeurs "fun & pro" de son entreprise.
P.Sousa--PC