- Kenya: tests ADN et deuil national pour les 21 garçons morts dans l'incendie dans leur dortoir
- A New York, le Wu-Tang Clan monte à bord du défilé Tommy Hilfiger
- Trump et Harris en débat, deux stratégies aux antipodes
- En Côte d'Ivoire, un trafic de clitoris de femmes excisées
- Après les Jeux, les para-athlètes face à la peur du vide
- Le pape attendu au Timor oriental, troisième étape de sa tournée en Asie-Pacifique
- Procès des viols de Mazan: au tour du mari, "chef d'orchestre" d'une décennie de viols
- Les nouveaux iPhone à l'IA d'Apple attendus au tournant
- Antitrust: les États-Unis s'attaquent à l'empire publicitaire de Google
- Foot: l'Américaine Alex Morgan a pris sa retraite
- US Open: Sinner brille à New York
- US Open: Jannik Sinner, la tête et les jambes
- Tennis: le N.1 mondial Jannik Sinner domine Taylor Fritz et décroche son premier US Open
- Paris a clos ses Jeux paralympiques et son été olympique
- Tour d'Espagne: Gaudu aurait "signé à deux mains" pour cette sixième place
- Tour d'Espagne: Primoz Roglic, appelez-le "Monsieur Vuelta"
- Le rappeur Kendrick Lamar tête d'affiche du concert de la mi-temps au Super Bowl 2025
- Top 14: Kolisi et le Racing 92, c'est déjà fini
- Top 14: La Rochelle vainqueur de Toulon sans convaincre
- Grenoble: un agent municipal de 49 ans tué en voulant retenir un chauffard
- Intempéries: nettoyage et évaluation des dégâts dans la Vallée d'Aspe
- Top 14: l'international sud-africain Siya Kolisi quitte le Racing 92 (club)
- La Russie intensifie ses attaques aériennes, l'Ukraine veut pouvoir frapper ses aérodromes
- A deux jours d'un débat crucial, Harris et Trump au coude-à-coude dans les sondages
- Venezuela: González Urrutia, candidat malgré lui désormais en exil en Espagne
- Philippines: arrestation d'un pasteur recherché par les États-Unis pour exploitation sexuelle d'enfants
- WRC: Neuville retrouve la victoire en Grèce et se rapproche du titre
- La Russie avance dans l'est de l'Ukraine, et intensifie ses attaques aériennes
- GP Moto de Saint-Marin: Marc Marquez encore tout en haut, Martin prend l'eau
- Lente reconstruction au Maroc, un an après le séisme
- Le RN souffle le chaud et le froid sur le gouvernement Barnier
- Foot: France-Belgique, la victoire ou la crise
- Ukraine: le bilan de la frappe russe sur Poltava monte à 58 morts
- Cisjordanie: trois vigiles israéliens tués dans une attaque au point de passage avec la Jordanie
- En Indonésie, les Torajas habillent des cadavres pour prendre soin de leurs défunts
- Présidentielle en Algérie: résultats attendus, victoire pressentie de Tebboune
- Le débat Trump-Harris, immense défi pour les fact-checkeurs
- Le bilan du typhon Yagi porté à 9 morts au Vietnam après un glissement de terrain
- Dans la jungle de Papouasie-Nouvelle-Guinée, le pape "du bout du monde"
- Le 20H, de l'expérimental à la grand-messe cathodique
- La mission d'enquête sur l'EI quitte l'Irak, entre fierté et regrets
- Déficit: la France a demandé un délai supplémentaire pour l'envoi de son plan à Bruxelles
- Avec la crise économique, les Pakistanaises investissent le marché du travail
- Météo: trois départements en vigilance orange en raison des pluies et des orages
- US Open: Fritz, un pas de géant pour décrocher la lune face à Sinner
- Le candidat de l'opposition a quitté le Venezuela pour l'Espagne
- Au Timor oriental, le pape face au douloureux dossier de la pédocriminalité
- Jeux paralympiques: Paris, c'est fini
- La musique électro en clôture des JO-2024, consécration d'un "patrimoine vivant"
- US Open: Sabalenka enfin reine à New York
Funérailles en Iran du chef du Hamas, appels à la vengeance
Une foule en deuil a participé jeudi à Téhéran aux funérailles du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh tué dans la capitale iranienne dans une frappe imputée à Israël, une cérémonie marquée par des appels à venger sa mort.
Le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a récité la prière des morts devant les cercueils d'Ismaïl Haniyeh et de son garde du corps couverts du drapeau palestinien. Le chef du mouvement islamiste palestinien doit être enterré vendredi au Qatar où il vivait en exil.
Le président iranien Massoud Pezeshkian ainsi que le chef des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du pays, Hossein Salami, étaient présents.
Mercredi avant l'aube, Ismaïl Haniyeh, 61 ans, a été tué dans l'une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre des Gardiens de la Révolution, après avoir assisté à la cérémonie d'investiture de M. Pezeshkian. Il a été tué par un "projectile aérien" selon les médias locaux.
L'Iran et le Hamas ont accusé Israël, leur ennemi juré, et promis de venger la mort d'Ismaïl Haniyeh, tué quelques heures après le commandant du Hezbollah libanais Fouad Chokr visé par une frappe israélienne mardi soir dans la banlieue sud de Beyrouth.
- "Au bon moment et endroit" -
Mercredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu'Israël avait porté "des coups sévères" à ses "ennemis", en mentionnant explicitement l'élimination de Fouad Chokr, mais sans commenter l'attaque de Téhéran.
Ces opérations font redouter un embrasement régional lié à la guerre dévastatrice à Gaza entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.
Selon le New York Times citant trois responsables iraniens non identifiés, l'ayatollah Khamenei a, lors d'une réunion d'urgence du Conseil suprême de sécurité nationale mercredi matin, donné l'ordre de frapper directement Israël, en riposte à l'assassinat de Haniyeh.
Aussitôt après l'attaque à Téhéran, le guide suprême a menacé Israël d'un "châtiment sévère". "Il est de notre devoir de venger le sang (de Haniyeh) versé sur le territoire (iranien)".
"Nous mettrons certainement en œuvre l'ordre du guide suprême", "au bon endroit et au bon moment", a déclaré le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, lors des funérailles.
Présent à la cérémonie, un responsable du Hamas, Khalil al-Hayya, a affirmé que les Palestiniens "pourchasseront Israël jusqu'à ce qu'il soit déraciné de la terre de Palestine".
- "Rompez le cycle" -
La guerre à Gaza a entraîné un cycle de violences entre l'armée israélienne et les alliés de l'Iran au Liban, au Yémen et en Syrie qui ont lancé des attaques contre Israël.
"Le Moyen-Orient est sur la voie de la multiplication des conflits, de la violence, de la souffrance. Il est essentiel de rompre ce cycle, et cela commence par un cessez-le-feu à Gaza sur lequel nous travaillons", a déclaré le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.
Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.
En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à et qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.
Son armée a lancé une offensive à Gaza qui a fait jusqu'à présent 39.445 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d'indications sur le nombre de civils et de combattants morts.
- Discours Nasrallah -
Près de dix mois après le début de la guerre, les bombardements israéliens meurtriers se poursuivent dans le territoire palestinien assiégé et menacé de famine selon l'ONU.
Et l'espoir d'une trêve associée à une libération des otages reste lointain. Des Israéliens interrogés par l'AFP ont dit craindre pour la vie des otages après l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh et appréhender la riposte du Hamas et du Hezbollah.
Jeudi à 17H00 locales (14H00 GMT), le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah doit prononcer un discours par visioconférence après les funérailles de Fouad Chokr, accusé par Israël d'être responsable d'une frappe qui a tué 12 jeunes le 27 juillet sur le Golan syrien occupé par Israël.
Face aux craintes d'une guerre à grande échelle, plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs vols vers Beyrouth et plusieurs pays ont recommandé à leurs ressortissants d'éviter le Liban.
G.Teles--PC