- Budget de la Sécu : députés et sénateurs en conclave, avant un 49.3 à haut risque pour Barnier
- UE: la nouvelle Commission attend son feu vert sur fond de turbulences
- Procès des viols de Mazan: derniers réquisitoires et début de la défense
- Procès RN: la parole à la défense de Marine Le Pen pour lui éviter la "mort politique"
- Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur au Liban
- La Namibie aux urnes, le parti historique plus que jamais défié
- Drake déplace son conflit avec Kendrick Lamar devant les tribunaux
- C1: Manchester City, en souffrance, gâche tout contre Feyenoord (3-3)
- C1: pas d'exploit pour Brest, surclassé par le Barça de Lewandowski
- Ligue des champions: le PSG chute encore à Munich et se retrouve en grand danger
- C1: Paris et Brest battus, Manchester City cale à nouveau, l'Atlético cartonne
- Wall Street termine en hausse, insensible aux annonces de Trump
- Brésil: Bolsonaro soupçonné de "participation active" dans un projet de Coup d'Etat
- Liban : Washington et Paris veilleront à ce que le cessez-le-feu soit "mis en oeuvre dans son intégralité"
- Des milliers d'indigènes à Bogota pour protester contre leur sort dans leur territoire
- Lutte contre le narcotrafic: la Cour des comptes tacle la non-application de certaines mesures
- La prime de Noël versée le 17 décembre
- Foot: Lewandowski (Barcelone) inscrit contre Brest son 100e but en C1
- Stellantis aux syndicats: pas de fermeture d'usines à court terme en France, mais une baisse de production
- Menacé de censure, Barnier juge le moment "très grave"
- Budget: le Sénat valide la taxe sur les hauts revenus et alourdit la fiscalité du capital
- Mandat d'arrêt de la CPI: les pays du G7 "respecteront leurs obligations respectives"
- Macédoine du Nord : Une femme accouche à 61 ans, un record pour le pays
- Chili: le président Boric visé par une plainte pour harcèlement sexuel
- Egypte: 5 survivants récupérés après le naufrage d'un bateau touristique
- ArcelorMittal: "journée noire" dans les centres de services, contre les projets de fermetures
- Argentine: la décision sur un non-lieu pour les rugbymen français mise en délibéré
- Budget Sécu: Wauquiez annonce un accord avec les sénateurs LR pour retirer les 7 heures de travail sans rémunération
- Avec Trump, le retour de la politique par posts
- UE-Mercosur: Carrefour fait son mea culpa au Brésil
- Netflix, Disney+ et Prime Video ont versé 362 M EUR pour la création française en 2023
- Bruxelles valide le budget du gouvernement français en pleine crise
- Journée meurtrière à Islamabad où l'opposition augmente la pression sur les autorités
- Mobilisation contre les redéploiements dans la branche spatiale de Thales
- L'usine de Toyota France à contre-courant de l'industrie automobile
- Trump fait planer la menace de guerres commerciales tous azimuts
- Affaire Pogba: l'absence de Paul Pogba passe mal, nouvelle demande de renvoi
- "Un appartement acheté, un appartement à gagner": les ristournes des promoteurs pour attirer le client
- Israël doit se prononcer sur un cessez-le-feu au Liban, Beyrouth et sa banlieue sud sous les bombes
- Cyclisme: l'UCI demande à l'AMA de "prendre position" sur le monoxyde de carbone
- La Russie expulse un diplomate et sanctionne des ministres britanniques
- La Russie rapporte deux nouvelles frappes ukrainiennes à l'aide de missiles américains ATACMS
- Pourquoi Israël a intensifié ses bombardements sur la Syrie?
- Cyclisme: l'Australie bannit à vie Richardson, qui a rejoint l'équipe britannique
- Le Musée de l'Homme explore l'odyssée humaine des migrations
- Ouïghours: la Chine fustige la "coercition" américaine après de nouvelles sanctions
- Protection de l'eau potable: les élus réclament des mesures "de très court terme"
- Réforme de l'audiovisuel public : un texte de retour à l'Assemblée le 17 décembre
- Réduction du déficit: pour la Banque de France, "la confusion aurait un coût sur les emprunts de la France"
- VIH et sida: peu à peu, la situation s'améliore
Le Liban commémore l'explosion au port de Beyrouth sans grand espoir de justice
Des centaines de Libanais ont dénoncé vendredi l'obstruction de la justice en marquant le troisième anniversaire de l'explosion meurtrière au port de Beyrouth, accusant la classe politique d'entraver l'enquête sur ce drame.
Le 4 août 2020, l'une des plus grandes explosions non nucléaires de l'histoire dévastait des quartiers entiers de la capitale, tuant plus de 220 personnes et en blessant plus de 6.500.
A l'appel du collectif des familles des victimes, qui se bat inlassablement depuis trois ans pour réclamer justice, les manifestants ont marché jusqu'au port où ils ont observé une minute de silence à 18h07, l'heure exacte de l'explosion.
"Nous n'oublierons pas le sang des martyrs", scandaient les manifestants, certains vêtus de noirs, en brandissant un immense drapeau libanais maculé de peinture rouge et sur lequel figuraient des photos des victimes.
La déflagration a été provoquée par un incendie dans un entrepôt où étaient stockées sans précaution des tonnes de nitrate d'ammonium, malgré des avertissements répétés aux plus hauts responsables.
Un camion de pompiers, portant les photos des dix pompiers tués en tentant de maîtriser l'incendie, avait ouvert la marche.
- "Réclamer justice" -
"L'enquête sur l'explosion est entravée par le pouvoir politique et certains juges qui lui sont acquis", a dénoncé dans un discours Cécile Roukoz, une des avocates des familles des victimes, qui a perdu son frère dans l'explosion.
Mireille Khoury, qui a perdu son fils âgé de 15 ans, a de son côté appelé à "une enquête indépendante et impartiale dans le cadre de l'ONU", ce que refusent les autorités libanaises.
"Cela fait trois ans et nous n'avons pas encore fait notre deuil", a déclaré pour sa part Paul Naggear, qui a perdu sa fille de trois ans dans l'explosion. "Nous allons continuer à réclamer justice jusqu'à notre dernier souffle".
Un premier juge chargé en 2020 de l'enquête avait dû jeter l'éponge, après avoir inculpé l'ex-Premier ministre, Hassan Diab, et trois anciens ministres.
Son successeur, Tarek Bitar, s'est à son tour attaqué à des responsables politiques, mais le Parlement a refusé de lever l'immunité de députés inculpés, le ministère de l'Intérieur s'est opposé à l'interrogatoire de hauts gradés, et les forces de sécurité ont refusé d'exécuter des mandats d'arrêt.
Il a été contraint de suspendre son enquête pendant 13 mois, en raison de dizaines de poursuites à son encontre de la part de responsables politiques et d'intenses pressions.
En janvier dernier, il a repris son travail à la surprise générale. Il a alors été poursuivi pour insubordination par le procureur général après avoir inculpé plusieurs personnalités de haut rang, une première dans l'histoire du Liban.
Le procureur a également ordonné la libération des 17 personnes détenues sans jugement depuis l'explosion.
Même si le juge Bitar n'a plus remis les pieds au palais de justice depuis des mois, son enquête se poursuit et il est déterminé à rendre son acte d'accusation, a assuré à l'AFP un expert juridique qui a requis l'anonymat pour des raisons de sécurité.
- Culture d'impunité -
"Nous sommes convaincus que nous parviendrons à la vérité", assure à l'AFP Rima Zahed, qui a perdu son frère.
Vendredi, le président français Emmanuel Macron, qui s'était rendu à Beyrouth au lendemain de l'explosion, a assuré les Libanais, dont le pays est plein chaos économique et politique, de son soutien. "Vous pouvez compter sur la France, notre solidarité, notre amitié", a-t-il écrit sur Twitter, rebaptisé X.
Le département d'Etat américain a estimé de son côté que "l'absence de progrès" dans l'enquête était "inacceptable", soulignant "la nécessité d'une réforme judiciaire".
Jeudi, 300 ONG parmi lesquelles Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International ainsi que des familles de victimes avaient renouvelé leur appel à la formation d'une commission d'enquête internationale.
"Une action internationale est nécessaire pour briser la culture de l'impunité au Liban", a déclaré Ramzi Kaiss, de HRW.
"Les autorités ont utilisé tous les moyens à leur disposition pour saper et entraver sans vergogne l'enquête, afin de se soustraire à l'obligation de rendre des comptes", a de son côté déploré Aya Majzoub, directrice régionale adjointe d'Amnesty.
C.Cassis--PC