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Macron en visite d'Etat aux Pays-Bas après des propos polémiques sur l'Europe
Emmanuel Macron a entamé mardi une visite d'Etat de deux jours aux Pays-Bas, la première d'un président français dans ce pays depuis 23 ans, qui sera largement axée sur l'Europe et devrait être l'occasion de clarifier ses propos controversés tenus en Chine.
Le président, tout juste revenu de Pékin, ainsi que son épouse Brigitte ont été accueillis avec les honneurs militaires et hymnes nationaux au Palais Royal d'Amsterdam par le roi Willem-Alexander et son épouse Maxima.
Le couple présidentiel a été salué par des acclamations du public à sa descente de voiture, loin des protestations qui menacent chaque déplacement du chef de l'Etat en France sur fond de réforme des retraites.
Des centaines de personnes s'étaient rassemblées derrière des barrières pour voir passer Emmanuel Macron et son épouse. Sous un timide soleil printanier, ils se sont aussi inclinés devant le monument national face au Palais royal - érigé à la mémoire des victimes néerlandaises de la Seconde Guerre mondiale.
Outre un déjeuner privé, le couple royal néerlandais donnera aussi un dîner d'Etat en leur honneur, avec parmi les hôtes de marque l'architecte néerlandais Rem Koolhaas et le directeur du Tour de France Christian Prudhomme, les deux pays partageant la même passion pour le cyclisme et la Grande boucle.
Le chanteur Dave, d'origine néerlandaise mais très populaire en France où il réside, a finalement renoncé à faire le voyage pour raisons personnelles, selon une information de la radio RTL.
- "Sécurité économique" -
Comme en Chine la semaine dernière, la crise des retraites reste omniprésente en arrière-plan du déplacement, à l'avant-veille d'une nouvelle journée de mobilisation en France et à trois jours d'un avis crucial du Conseil constitutionnel sur le texte et l'avenir de la réforme.
Cette visite d'Etat signe le rapprochement des deux pays depuis la décision en 2016 du Royaume-Uni de quitter l'UE qui a rebattu les cartes au sein de l'Union.
Les Pays-Bas ont alors perdu un allié traditionnel sur la scène européenne qui les a conduits à diversifier leurs coopérations.
Point fort de cette première journée, Emmanuel Macron prononcera un discours dans l'après-midi sur la souveraineté économique et industrielle de l'Europe, ainsi que sa "sécurité économique", dans le prolongement de celui de La Sorbonne en 2017.
Le chef de l'Etat s'est fait le chantre de la "souveraineté" ou "autonomie stratégique" européenne, avec l'idée de renforcer le poids et l'influence de l'UE face à la Chine et aux Etats-Unis.
A cet égard, son appel aux Européens, dans des interviews données en Chine, à ne pas être "suivistes" sur la question de Taïwan, en s'adaptant au "rythme américain" ou à une "surréaction chinoise", ainsi qu'à "moins dépendre des Américains" en matière de défense a déclenché un tollé, comme certains propos passés sur l'Ukraine.
- "Pas d'équidistance" -
"Macron fait des Etats-Unis les seuls responsables des tensions et non la Chine dont l'objectif est pourtant de prendre le contrôle de Taïwan, de changer le statu quo", a tweeté Antoine Bondaz, expert à la Fondation pour la recherche stratégique à Paris.
Les Européens de l'Est, longtemps sous le joug de Moscou, restent très attachés à l'Otan et à la protection américaine, a fortiori depuis la guerre en Ukraine, et regardent avec suspicion la défense européenne prônée par la France.
"L'alliance avec les Etats-Unis est un fondement absolu de notre sécurité qui s'appuie sur deux piliers, la coopération économique et dans le domaine de la défense", a martelé le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki avant de s'envoler mardi pour Washington.
Dans une forme de mise au point, la présidence française a souligné mardi matin que M. Macron n'avait jamais appelé l'Europe à se tenir à "équidistance" des États-Unis et de la Chine.
"Les États-Unis sont nos alliés, nous partageons des valeurs communes", a-t-elle insisté, alors que plusieurs parlementaires américains de premier plan se sont émus des propos présidentiels.
L.E.Campos--PC