- Ligue des champions: Di Maria sert du caviar et Monaco s'effondre contre Benfica
- Foot/C1: la jeunesse lilloise flamboyante s'impose à Bologne (2-1) et fonce vers les barrages
- C1: Liverpool irrésistible face au Real de Mbappé, encore décevant
- C1: Lille enchaine, Monaco cède, Liverpool domine nettement le Real
- Wall Street termine en baisse, l'élan s'essouffle avant Thanksgiving
- Voitures électriques: la nette baisse du bonus confirmée, l'industrie s'étrangle
- Trump nomme un fidèle comme émissaire pour l'Ukraine et la Russie
- La Bourse de Paris bousculée par le risque politique
- Le "SOS" des agriculteurs lors d'une nouvelle journée de mobilisation
- Automobile: Valeo annonce la suppression de 868 postes en France
- Les Bourses européennes sans impulsion, Paris souffre de la crise politique
- La suprématie des dinosaures racontée par leur estomac
- Rugby: l'Anglais Joe Marler arrête sa carrière
- Top 14: Vannes calme le jeu sur l'arbitrage
- Industrie, distribution : syndicats et patronat s'inquiètent d'une accélération des plans sociaux
- Plans sociaux: la CGT appelle "les salariés à se mettre en grève et occuper leurs usines"
- Des dizaines de milliers de Libanais rentrent chez eux après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
- La nouvelle Commission européenne divise la gauche et les écologistes
- Wall Street ouvre partagée, stabilisation avant une fin de semaine tronquée
- Mozambique: nouvelles manifestations, une femme fauchée par la police
- Procès RN: la défense de Marine Le Pen plaide contre "l'élimination politique"
- Dans l'Arctique en plein réchauffement, le Père Noël se languit de la neige
- Après les pandas, la Chine va prêter des singes dorés au ZooParc de Beauval
- Poutine en visite de deux jours au Kazakhstan, son "véritable allié"
- Angleterre: Manchester City, attention fragile!
- La non-prolongation du projet "Montagne d'or" en Guyane confirmée par la justice administrative
- Les groupes de luxe à l'offensive dans le monde du sport
- Mobilisation agricole: un site de Danone bloqué dans le Gers
- Le procès de plus de 80 médias espagnols contre Meta aura lieu en octobre 2025
- Ligue des champions: le projet du PSG de Luis Enrique au bord du gouffre
- Le cours du café arabica au plus haut depuis 1977
- Chine: Volkswagen se retire du Xinjiang sous le feu des critiques
- Le nougat de Montélimar, nouvelle indication géographique protégée dans l'UE
- Des dizaines de milliers de Libanais sur la route du retour, après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
- Kaja Kallas, le nouveau visage très attendu de la diplomatie européenne
- Guerre à Gaza: une plainte pour "complicité de génocide" vise des associations pro-Israël en France
- Procès des viols de Mazan: un réquisitoire "vers l'avenir", pour les victimes de violences sexuelles
- Radio: France Bleu rebaptisée Ici le 6 janvier
- France Inter confie une chronique au YouTubeur spécialisé dans l'actualité Gaspard G
- Ligue des champions: Lille à Bologne pour voir les barrages
- C1: Mbappé et le Real au pied du mur à Liverpool
- Ligue des champions: avec Akliouche en chef de meute, Monaco veut s'offrir Benfica
- La censure du gouvernement Barnier se rapproche en dépit des mises en garde
- Inondations en Espagne: Sánchez défend son gouvernement et charge l'opposition
- UE-Mercosur: un accord "correct" pour l'agriculture française, selon l'ex-directeur de l'OMC
- Pollution plastique: le chef des négociations appelle à accélérer les travaux
- Procès des viols de Mazan: les peines requises contre les 51 accusés
- Opération record d'Interpol contre les arnaques en ligne, 400 millions de dollars saisis
- Des milliers de Libanais sur la route du retour, après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
- Von der Leyen défend sa nouvelle équipe, priorité à la compétitivité européenne
Le Suédois Ruben Östlund, des pistes de ski aux Palmes d'or
Mèche rebelle et humour grinçant, le Suédois Ruben Östlund, qui présidera en mai la 76e édition du Festival de Cannes un an après avoir raflé sa deuxième Palme d'or, a imposé en une poignée de films son oeil caustique et son goût pour la satire.
Cinquante ans après sa compatriote Ingrid Bergman, le cinéaste de 48 ans, grand habitué de la Croisette, aura pour tâche de choisir la prochaine Palme d'or avec les autres jurés.
Il est le troisième réalisateur doublement palmé à devenir président du jury, et le tout premier à endosser ce rôle l'année suivant son sacre, avec "Sans filtre", satire jouissive des super-riches et du luxe.
Dans son sixième film, le Suédois se livre à une critique sans concession du capitalisme et de ses excès fustigeant les dérives d'une société ultraconsumériste, où prévalent les apparences.
Elevé par une mère communiste, se définissant lui-même comme "socialiste", ce grand bavard n'a pas cédé à la facilité de "décrire les riches comme méchants" mais plutôt à "comprendre leurs comportements", assurait-il dans un récent entretien à l'AFP.
A travers son oeuvre, qui laisse souvent un sentiment de malaise, il dissèque toujours plus les moeurs occidentales modernes, cherchant à rester fidèle "à l'aspect intellectuel de l'art du cinéma qui veut déclencher une discussion".
"Au fond la thématique est la même: le jeu des rapports sociaux", analyse pour l'AFP le critique suédois Björn Jansson.
En 2011, dans "Play", où cinq enfants noirs volent trois enfants blancs, Östlund s'attaquait au racisme systémique et ses représentations.
Il connaît le succès international avec "Snow Therapy" (2014), qui dézingue la famille moderne avec un père fuyant une avalanche, son téléphone portable à la main mais laissant femme et enfants face au danger.
Cette tragicomédie, récompensée d'un prix du Jury dans la catégorie Un Certain regard à Cannes, lui avait aussi ouvert les portes de l'industrie cinématographique américaine.
C'est toutefois avec "Sans filtre" qu'il signe son premier film entièrement en anglais, quittant "la position de l'intéressant réalisateur de film en langue étrangère".
- Ski et YouTube -
Faux modeste, Östlund se verrait bien remporter une troisième Palme d'Or.
"Je veux rester humble, mais c'est possible maintenant de gagner une troisième Palme. Personne ne l'a fait avant. Je ne veux pas être arrogant mais c'est une possibilité", a-t-il avancé auprès du Los Angeles Times.
En 2017, il avait fait crier de joie le public du palais des festivals de Cannes en remportant la Palme d'or pour "The Square", où un directeur d'un musée d'art contemporain prépare une exposition sur la tolérance mais se heurte à ses propres limites en la matière.
Pour Östlund, ce sont les situations plus que les personnages qui font le film. La presse suédoise l'a décrit comme "un kleptomane. Il vole des situations de sa propre vie, de celles de ses amis et, pas des moindres, de YouTube pour en tirer des fictions".
Pour "Sans filtre", il a confié s'être inspiré de nombreuses anecdotes rapportées par sa femme, photographe de mode. Et c'est à sa belle-mère allemande, aphasique après un accident cérébral il y a quelques années, que l'on doit la phrase "In den Wolken", inlassablement répétée par l'une des personnages du film, paralysée elle aussi.
Né du côté de Göteborg, la deuxième ville de Suède, en avril 1974, Östlund y a étudié la réalisation et y travaille encore aujourd'hui.
Avec ses allures de jeune premier, il est arrivé au cinéma après avoir réalisé des films de ski, une de ses passions, lorsqu'il était saisonnier dans les Alpes dans les années 90. Il a confié avoir gardé de ces années "une persévérance incroyable".
La profusion des prises constitue l'une de ses marques de fabrique.
Quand il fait refaire une quarantaine de fois une même prise, il s'excuse désormais à demi-mots. Une habitude qui lui vient de l'enfance, pendant laquelle, de son propre aveu, il se comportait en "dictateur empreint d'une certaine notion de justice".
Ferreira--PC