
-
British Steel : la Chine met en garde Londres contre toute "politisation" du dossier
-
Les organisations patronales réunies en "Conseil des entreprises" à Bercy
-
JO d'hiver 2030: un top départ et un directeur général très attendu
-
C1: PSG, Barça et Arsenal favoris, rien est joué entre le Bayern et l'Inter
-
Economies: le gouvernement prépare les esprits et réveille les oppositions
-
Les Jeux olympiques et paralympiques de Milan Cortina ont leurs torches
-
Le chef de la diplomatie iranienne attendu à Moscou avant des pourparlers Iran/Etats-Unis à Rome
-
Retraites: Binet (CGT) réclame un vote du Parlement ou un référendum
-
La Cour des comptes met l'accent sur la lutte contre les fraudes à l'assurance maladie
-
SNCF: la CGT appelle à la grève à compter du 5 mai
-
Sony annonce une hausse des prix de sa PlayStation 5 dans plusieurs régions
-
Guerre en Ukraine : à Poltava, les naufragées du système psychiatrique
-
Katy Perry dans l'espace en vedette d'un vol 100% féminin
-
Le ton remonte d'un cran entre Paris et Alger
-
La Bourse de Paris salue l'exemption des droits de douane américains sur la tech
-
En Espagne, un village veut sauver ses oliviers face à l'essor du photovoltaïque
-
Post Malone clôt la première étape de Coachella
-
Ouverture du procès de Meta sur les acquisitions d'Instagram et WhatsApp
-
Suicides de soignants à l'hôpital: les ministres Catherine Vautrin et Elisabeth Borne visées par une plainte
-
Le radar star de Thales tourne à plein régime depuis la guerre en Ukraine
-
Les Maldives veulent interdire la vente de tabac aux moins de 19 ans
-
La France, patrie littéraire de Mario Vargas Llosa
-
Corée du Sud: jugé au pénal, l'ex-président Yoon nie toute "insurrection"
-
Mario Vargas Llosa, dernier géant de la littérature latino-américaine, s'est éteint à l'âge de 89 ans
-
Basket/Draft WNBA: le grand soir de Dominique Malonga
-
Xi Jinping, en Asie du Sud-Est, fustige le protectionnisme qui ne "mène nulle part"
-
Corée du Sud: le procès pénal de l'ex-président Yoon entre dans le vif du sujet
-
Xi Jinping va en Asie du Sud-Est et fustige le protectionnisme qui ne "mène nulle part"
-
Mario Vargas Llosa, dernier géant de la littérature latino-américaine, s'éteint à 89 ans
-
"California girl" dans l'espace: Katy Perry en vedette d'un vol 100% féminin
-
LGBT+ et binationaux: nouveau tour de vis constitutionnel en Hongrie
-
Au Cambodge, un "cercueil" de Pol Pot soulève les complexités de la mémoire
-
Brésil: Bolsonaro opéré "avec succès" à l'abdomen
-
Vargas Llosa, le dernier représentant du boom de la littérature sud-américaine
-
Présidentielle en Equateur: Noboa déclaré vainqueur, sa rivale conteste les résultats
-
Pérou: décès du Nobel de littérature Mario Vargas Llosa à l'âge de 89 ans
-
Brésil: succès d'une opération marathon pour Bolsonaro
-
Golf: McIlroy s'impose enfin au Masters après un dimanche irrespirable
-
Soudan: les paramilitaires s'emparent d'un camp de déplacés au Darfour
-
Présidentielle en Equateur: Noboa prend la tête du scrutin
-
Déficit: Eric Lombard annonce un effort "considérable" de 40 milliards d'euros en 2026
-
Ukraine: Européens et Américains condamnent une frappe russe ayant fait au moins 34 morts
-
"Salles de shoot": l'Etat sommé de sortir du bois
-
Golf: Rory McIlroy remporte son premier Masters après un play-off contre Justin Rose
-
Les bureaux de vote ont fermé, l'Equateur attend le nom de son ou sa présidente
-
Droits de douane: Trump avertit qu'aucun pays n'est "tiré d'affaire"
-
Basket/Euroligue féminine: Ayayi et l'USK Prague sur le toit de l'Europe
-
Ligue 1: Lyon revient dans le Top 4 et se projette sur Manchester
-
Oligui Nguema élu président du Gabon avec plus de 90% des voix
-
MotoGP: Marc Marquez impérial au Qatar

Cambriolages: Haouas pilier du XV de France de rugby solde un passé difficile
Titulaire quasi indiscutable avec l'équipe de France de rugby, Mohamed Haouas, 27 ans, a été condamné vendredi à 18 mois de prison avec sursis pour son implication dans des cambriolages il y a huit ans. Un passé difficile qu'il a donc enfin soldé.
Initialement prévu en janvier 2021 et plusieurs fois reporté, ce procès devant le tribunal correctionnel de Montpellier a privé le joueur du Montpellier Hérault Rugby, actuel 2e du Top 14, du match d'ouverture du Tournoi des six nations avec les Bleus dimanche contre l'Italie.
"C'est un parcours exemplaire pour les jeunes, et je le prends en compte. Il veut apurer sa dette, refermer ce chapitre", avait reconnu la procureure, en demandant "18 mois de prison avec un sursis et 15.000 euros d'amende" contre le pilier de l'équipe de France. Un réquisitoire suivi à la lettre par le tribunal.
Le co-prévenu de Mohamed Haouas, qui comparaissait détenu, a lui été condamné à 18 mois de prison ferme. Un troisième homme, mineur à l'époque, a été renvoyé devant un juge des enfants.
Veste bleu marine à capuche, pantalon et masque chirurgical noir, Mohamed Haouas, colosse de 1,85 m pour 125 kg, était arrivé en compagnie de son épouse et du manager du club héraultais, l'ancien sélectionneur des Bleus Philippe Saint-André.
Interpellé en juin 2014, détenu quatre jours en maison d'arrêt dans le cadre de l'enquête sur une série de cambriolages de bureaux de tabac à Montpellier entre février et avril de cette année-là, l'international devait répondre de "vols en réunion avec effraction" et du "recel" d'une voiture volée.
Son ADN avait été retrouvé sur l'élastique d'une lampe frontale abandonnée par les cambrioleurs. Le butin était constitué essentiellement de cartons de cigarettes, de billets de loterie à gratter et de timbres fiscaux, pour une valeur de plusieurs dizaines de milliers d'euros. Lors de l'enquête, il avait cependant toujours nié les faits, reconnaissant seulement avoir participé au transport de certains cartons de cigarettes.
"+Momo+, dis-leur de se dépêcher, on a entraînement à 14h00", a lancé Saint-André avant l'ouverture de l'audience, pour tenter de dérider son joueur. Visiblement tendu, le pilier des Bleus s'est peu à peu relaxé, écoutant attentivement les débats, au premier rang.
- "Il fallait que je me défende" -
À la barre, il a préféré garder le silence sur les faits, pour "laisser parler son avocat". Mais il a répondu sans problème aux questions de personnalité, expliquant être marié, avoir deux enfants, un fils de quatre ans et une fille de quatre mois, et gagner 15.000 euros par mois comme rugbyman professionnel.
Concédant "des erreurs de jeunesse", il est revenu sur son enfance dans le quartier sensible du Petit Bard à Montpellier, gangréné par la pauvreté, le chômage et les trafics de drogues, où il était arrivé avec ses parents, en provenance du Nord: "A l'époque c'était dangereux, soit tu restes, soit tu t'échappes. (...) On me frappait pour me voler mon vélo, on se battait. Ils m'ont testé, je n'avais ni grand-frère, ni père, il fallait que je me défende".
"On a mangé à Coluche (NDLR: les Restaus du coeur), on a habité dans des foyers, des hôtels, c'était un peu compliqué", a-t-il rappelé.
Une certitude: il est "fier" de l'homme qu'il est devenu. "J'ai galéré dans la vie, je me suis démerdé, je suis fier d'avoir construit une famille, une maison", a-t-il insisté, questionné par son avocat, Me Marc Gallix.
Et côté rugby, c'est "une fierté" de porter le maillot bleu, pour lui, le gamin franco-algérien.
"Je suis la mascotte dans le vestiaire, je fais rire tout le monde, je suis toujours de bonne humeur, même quand ça ne va pas, je ne le montre pas", explique celui que ses partenaires ont surnommé "Kubiac", ce géant glouton d'une série TV des années 1990.
Venu sur le tard au rugby, à 15 ans, l'ancien adepte de taekwondo essaie aujourd'hui d'attirer d'autres jeunes vers son sport: "S'il leur faut des habits, des crampons, je les paie, j'aurais aimé connaître ça".
M.Gameiro--PC