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L'Inde traque les assaillants qui ont tué 26 hommes au Cachemire
Les forces de sécurité indiennes ont lancé mercredi une vaste traque contre les assaillants qui ont ouvert le feu la veille sur des touristes, tuant 26 hommes, dans l'attaque la plus meurtrière contre des civils dans la région depuis 2000.
Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d'Etat en Arabie Saoudite, a dénoncé cet "acte odieux" et promis que les assaillants "ser(aient) traduits en justice".
La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d'armes automatiques, qui ont surgi de la forêt située près d'un site touristique à Pahalgam.
Cette localité est située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar, où de nombreux corps ont été amenés mercredi.
Toutes les personnes décédées sont des hommes, et, à l'exception d'un homme vivant au Népal, tous résident en Inde.
Le ministre en chef du Jammu-et-Cachemire, Omar Abdullah, a affirmé que cette attaque contre des civils avait été "beaucoup plus importante que tout ce que nous avons connu au cours de ces dernières années".
"Cette attaque contre des visiteurs est abominable", a déclaré M. Abdullah dans un communiqué, qualifiant ses auteurs, d'"animaux, d'inhumains" ne méritant que "le mépris".
Des journalistes de l'AFP, à proximité du site de l'attaque à Pahalgam, très prisé des touristes en été, ont fait état d'un vaste déploiement des forces de sécurité. Des hélicoptères militaires survolaient cette région montagneuse et boisée.
- "Chasse à l'homme" -
Cette fusillade n'a jusqu'à présent pas été revendiquée.
Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.
Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.
L'armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d'une fusillade dans le district de Baramulla, situé à une centaine de km au nord-est de Pahalgam.
A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l'AFP qu'il s'était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avait transporté certains blessés à cheval.
"J'ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l'air morts", a témoigné Waheed, qui n'a donné que son prénom.
Un témoin, ayant requis l'anonymat, a affirmé que les assaillants "ont manifestement épargné les femmes".
Une femme ayant survécu à la fusillade a raconté comment des hommes en uniforme étaient sortis des forêts alors que des touristes profitaient de la nature, a rapporté le journal The Indian Express.
Des survivants ont expliqué les avoir pris pour des policiers.
"Ils étaient là, pendant au moins 20 minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu", a rapporté le quotidien, citant cette témoin pour qui cela "a semblé (durer) une éternité".
- "Risque de crise" -
Cette attaque est survenue au lendemain d'une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain JD Vance, en visite officielle de quatre jours sur le sol indien, et M. Modi.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dénoncé un "ignoble attentat terroriste".
Les combats ont diminué depuis que le gouvernement indien a révoqué l'autonomie limitée du Cachemire en 2019. Il oeuvre désormais à faire de cette région montagneuse une destination touristique.
Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.
Air India a annoncé deux vols supplémentaires depuis Srinagar mercredi pour rapatrier des touristes traumatisés.
L'attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d'explosifs sur un convoi de police. Elle avait fait 40 morts et au moins 35 blessés.
Selon l'analyste Michael Kugelman, spécialiste de l'Asie du Sud, cette fusillade représente "un très sérieux risque de nouvelle crise entre l'Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019".
New Delhi accuse de longue date le Pakistan de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire, ce qu'Islamabad a toujours démenti.
G.Machado--PC