
-
La station polaire de Tara baptisée à Lorient
-
Sanofi envisage "potentiellement" d'augmenter ses investissements aux États-Unis
-
Grève à la SNCF: le ministre des Transports espère que les syndicats reviendront "à la raison"
-
Phytosanitaires: l'épandage par drone désormais autorisé dans certains cas
-
Play-offs NBA: Boston et Cleveland mènent 2-0, Houston recolle à Golden State
-
Renault, en forme sur l'électrique début 2025, veut réduire ses coûts face aux droits de douane
-
Dans les assemblées générales des actionnaires, le climat repasse au second plan
-
Washington ferme son agence de financement d'infrastructures en Afrique
-
Côte d'Ivoire: appels à manifester contre l'exclusion d'un opposant, test avant la présidentielle
-
L'ex-président sud-coréen Moon Jae-in inculpé pour corruption
-
Nouvelle journée d'hommage au pape François à la basilique Saint-Pierre
-
La Chine envoie un nouvel équipage vers sa station spatiale
-
Mali: des corps retrouvés près d'un camp de l'armée après la rafle de dizaines de civils
-
Espagne: sans Mbappé, Arda Güler maintient le Real Madrid dans la course au titre
-
YouTube fête ses 20 ans et plus de 20 milliards de vidéos téléchargées
-
Angleterre: Arsenal accroché par Crystal Palace, Liverpool presque champion
-
Les Bourses mondiales soulagées, espèrent une désescalade des tensions commerciales
-
Wall Street termine en hausse, espère une désescalade des tensions commerciales
-
Amazon dit employer plus de 25.000 salariés en CDI en France
-
Masters 1000 de Madrid: Monfils passe le premier tour, Mpetshi Perricard encore sèchement battu
-
Marguerite Bérard, première française à la tête d'une grande banque européenne
-
Euro de judo: les Bleus font coup double avec Boukli et Bouba
-
ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu'à 1.400 postes européens transférés en Inde
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde
-
Des dizaines de milliers de fidèles à la basilique Saint-Pierre pour un hommage au pape
-
Cyclisme: Puck Pieterse confirme son talent en remportant la Flèche Wallonne féminine
-
La Jordanie interdit les activités des Frères musulmans, accusés de visées déstabilisatrices
-
La Bourse de Paris termine en forte hausse, soulagée par les propos conciliants de Trump
-
Climat: Jane Fonda accuse Trump d'avoir passé "un pacte avec le diable"
-
Le Livret A à la peine en mars
-
ArcelorMittal envisage "environ 600" suppressions de postes dans sept sites du nord de la France
-
Les marchés mondiaux soulagés avec les espoirs de désescalade des tensions commerciales
-
Flèche Wallonne: Pogacar remet les pendules à l'heure
-
Maltraitance animale: plainte de L214 contre un abattoir de la Loire
-
Le procès d'Harvey Weinstein entre dans le vif du sujet
-
Présidentielle ivoirienne: appel à manifester jeudi contre l'éviction de l'opposant Thiam
-
Chikungunya à La Réunion: le bilan provisoire passe à neuf morts, l'épidémie "se stabilise"
-
Bétharram: la sortie d'un livre devancée par une interview de la fille de Bayrou
-
Abbas appelle le Hamas à libérer les otages à Gaza, bombardements israéliens meurtriers
-
Foot/Droits TV: Nicolas de Tavernost attendu comme le messie
-
Accalmie sur les marchés mondiaux avec les espoirs de désescalade des tensions commerciales
-
Wall Street décolle après des propos rassurants sur la crise douanière
-
Washington met la pression sur Kiev et Moscou et propose des "échanges territoriaux"
-
Madagascar: EDF entre au capital d'un projet de barrage à plus de 500 M EUR
-
Turquie: un puissant séisme de magnitude 6,2 secoue Istanbul
-
La guerre commerciale pèsera également sur les finances publiques, alerte le FMI
-
Le Forum économique mondial enquête sur son fondateur accusé de malversations
-
Les marchés rassurés par des propos conciliants de Trump sur la Fed et la Chine
-
Présidentielle ivoirienne: "C'est moi ou personne, nous ne présenterons pas d'autre candidat", dit l'opposant Thiam à l'AFP
-
Conflit en Ukraine: Washington met la pression sur Kiev et Moscou

Equateur: Noboa réélu président, sa rivale de gauche conteste
Le président sortant Daniel Noboa a été déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle dimanche en Equateur, des résultats contestés par sa rivale de gauche Luisa Gonzalez mais validés par l'autorité électorale du pays et plusieurs missions d'observation.
Selon les résultats, toujours partiels vers 16H00 locales (23H00 GMT) lundi et portant sur 98% des bulletins, M. Noboa devance largement Mme Gonzalez, avec 55,6% des voix contre 44,4%.
Cette tendance s'est rapidement dessinée dimanche soir, quand le Conseil national électoral (CNE) l'a jugée "irréversible".
Depuis la station balnéaire d'Olon (ouest), sur la côte pacifique, Daniel Noboa, 37 ans, s'est réjoui dimanche d'une "victoire historique", trouvant "regrettable qu'avec une différence de 11, 12 points, on essaie d'une manière ou d'une autre de remettre en question la volonté des Equatoriens".
Sa rivale Luisa Gonzalez a dit depuis Quito ne pas reconnaître les résultats. "Je refuse de croire qu'il existe un peuple qui préfère le mensonge à la vérité (...) nous allons demander un nouveau décompte et l'ouverture des urnes", a déclaré la dauphine de l'ancien dirigeant socialiste Rafael Correa (2007-2017), figure clivante en Equateur, dénonçant une "fraude électorale grotesque".
L'avocate de 47 ans aspirait à devenir la première femme à diriger le pays. Elle avait déjà perdu en octobre 2023 face à M. Noboa, alors surprise du scrutin convoqué par son prédécesseur Guillermo Lasso.
- Résultats "corrects" -
Selon le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), Luis Almagro, il existe une "concordance" entre les données de ses observateurs et celles de l'autorité électorale équatorienne. Il a félicité sur X Daniel Noboa pour "sa victoire".
Pour l'équipe d'observateurs de l'UE également, les résultats "sont corrects" et "sont obtenus de manière fiable", a indiqué le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares depuis Luxembourg.
Lundi, le président américain Donald Trump a, lui, qualifié son homologue équatorien de "grand dirigeant". "Il ne vous décevra pas !", a-t-il affirmé sur son réseau Truth Social.
De nombreux observateurs s'attendaient à un combat vote par vote au second tour. Les résultats sont donc "très surprenants", selon Pedro Labayen Herrera, spécialiste de l'Equateur au sein du Centre pour la recherche économique et politique (CEPR).
Ils traduisent le fait que "dans la société équatorienne, persiste encore un énorme sentiment anti-corréiste, dont on n'avait pas imaginé l'ampleur ni l'importance", selon le chercheur.
"Nous entrons dans une période d'incertitude (...) ces élections ne résolvent rien et démontrent que ce pays traverse une crise politique très grave", estime auprès de l'AFP Christophe Ventura, spécialiste de l'Amérique latine à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).
"L'Equateur est divisé, mais malgré tout, je pense que nous, Equatoriens, comprenons que nous sommes dans une situation où l'unité est ce qui va nous aider à avancer, peu importe qui dirige le gouvernement", veut croire Camila Medina, une étudiante en architecture de 21 ans.
Selon le CNE, 84% des 13,7 millions d'électeurs appelés aux urnes dans ce scrutin obligatoire se sont rendus dans les bureaux de vote gardés par des milliers de militaires et policiers.
Dans la capitale, l'ambiance était festive dimanche soir après l'annonce des résultats. "Nous serons mieux équipés pour affronter (...) la mafia et absolument tout ce qui est mauvais dans le pays", a estimé Natalie Ulloa, administratrice de 26 ans, devant le siège du parti au pouvoir à Quito.
Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d'habitants a connu une transformation brutale.
Ses ports sur le Pacifique, son économie dollarisée et sa position entre Colombie et Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, ont fait de l'Equateur une plaque tournante du trafic de drogue.
Autrefois considéré comme une oasis de tranquillité dans une région troublée, l'Equateur a connu en 2025 le début d'année le plus sanglant de son histoire récente: chaque heure, une personne est tuée.
Héritier d'un magnat de la banane, Daniel Noboa incarne l'élite politique équatorienne issue du monde de l'entreprise. Tenant d'une ligne dure en matière de sécurité, marquée par l'envoi de militaires dans les rues et les prisons, il a cherché l'appui de Donald Trump dans la lutte contre le crime et n'écarte pas le retour de bases militaires étrangères, actuellement interdites par la loi.
P.Cavaco--PC