
-
Nigeria: plus de 50 morts dans de nouvelles violences dans l'Etat du Plateau
-
L'ONU s'alarme de la situation humanitaire dans la bande de Gaza
-
C1: le PSG doit rester conquérant pour prendre goût à l'Angleterre
-
Trump et Bukele, main dans la main contre les gangs
-
Meta va entraîner ses modèles d'IA sur les données de ses utilisateurs européens
-
Soudan: plus de 400 tués au Darfour par les paramilitaires, selon des sources citées par l'ONU
-
Rugby: Chabal, un témoignage qui remet en lumière le problème des commotions
-
La Bourse de Paris termine en forte hausse, profitant de rachats à bon compte
-
Soulagement des Bourses mondiales, après l'exemption de droits de douane américains sur la tech
-
Xi à Hanoï, appelle le Vietnam à s'opposer avec la Chine à "l'intimidation"
-
La Hongrie amende la Constitution, ciblant les LGBT+ et les binationaux
-
Kim Kardashian viendra à Paris témoigner devant la cour d'assises au procès de son braquage en 2016
-
Présidentielle en Equateur: Trump félicite Noboa pour sa réélection, contestée par la candidate de gauche
-
À La Réunion, le chikungunya frappe fort et vite
-
Un homme inculpé pour tentative de meurtre après l'incendie au domicile d'une figure démocrate américaine
-
"Je voulais être un modèle": Katy Perry est allée dans l'espace à bord d'un vol 100% féminin
-
Suicides de soignants à l'hôpital: les ministres Vautrin et Borne visées par une plainte
-
Katy Perry est allée dans l'espace à bord d'un vol 100% féminin
-
La Chine et le Vietnam signent 45 accords de coopération à l'arrivée de Xi Jinping à Hanoï
-
Niger: une Suissesse enlevée à Agadez, après une Autrichienne en janvier
-
Wall Street ouvre en hausse lundi après l'exemption sur les produits high-tech
-
En Hongrie, le 15e amendement constitutionnel d'Orban
-
British Steel : la Chine met en garde Londres contre toute "politisation" du dossier
-
Les organisations patronales réunies en "Conseil des entreprises" à Bercy
-
JO d'hiver 2030: un top départ et un directeur général très attendu
-
C1: PSG, Barça et Arsenal favoris, rien est joué entre le Bayern et l'Inter
-
Economies: le gouvernement prépare les esprits et réveille les oppositions
-
Les Jeux olympiques et paralympiques de Milan Cortina ont leurs torches
-
Le chef de la diplomatie iranienne attendu à Moscou avant des pourparlers Iran/Etats-Unis à Rome
-
Retraites: Binet (CGT) réclame un vote du Parlement ou un référendum
-
La Cour des comptes met l'accent sur la lutte contre les fraudes à l'assurance maladie
-
SNCF: la CGT appelle à la grève à compter du 5 mai
-
Sony annonce une hausse des prix de sa PlayStation 5 dans plusieurs régions
-
Guerre en Ukraine : à Poltava, les naufragées du système psychiatrique
-
Katy Perry dans l'espace en vedette d'un vol 100% féminin
-
Le ton remonte d'un cran entre Paris et Alger
-
La Bourse de Paris salue l'exemption des droits de douane américains sur la tech
-
En Espagne, un village veut sauver ses oliviers face à l'essor du photovoltaïque
-
Post Malone clôt la première étape de Coachella
-
Ouverture du procès de Meta sur les acquisitions d'Instagram et WhatsApp
-
Suicides de soignants à l'hôpital: les ministres Catherine Vautrin et Elisabeth Borne visées par une plainte
-
Le radar star de Thales tourne à plein régime depuis la guerre en Ukraine
-
Les Maldives veulent interdire la vente de tabac aux moins de 19 ans
-
La France, patrie littéraire de Mario Vargas Llosa
-
Corée du Sud: jugé au pénal, l'ex-président Yoon nie toute "insurrection"
-
Mario Vargas Llosa, dernier géant de la littérature latino-américaine, s'est éteint à l'âge de 89 ans
-
Basket/Draft WNBA: le grand soir de Dominique Malonga
-
Xi Jinping, en Asie du Sud-Est, fustige le protectionnisme qui ne "mène nulle part"
-
Corée du Sud: le procès pénal de l'ex-président Yoon entre dans le vif du sujet
-
Xi Jinping va en Asie du Sud-Est et fustige le protectionnisme qui ne "mène nulle part"

Après la condamnation de Le Pen, un dimanche très politique à Paris
Deux ans avant l'élection présidentielle, la condamnation judiciaire de Marine Le Pen fait monter la température politique: le RN rassemble ses soutiens à Paris, une partie de la gauche contre-manifeste dans la capitale, et le bloc central est convié à Saint-Denis par Gabriel Attal.
Dans un contexte de vives tensions internationales -conflit russo-ukrainien, au Proche-Orient, guerre commerciale lancée par Donald Trump- et de crise politique latente au plan intérieur -absence de majorité à l'Assemblée, situation budgétaire, réforme des retraites-, la France a connu cette semaine une forte secousse judiciaire et politique.
La lourde condamnation en première instance du Rassemblement national dans l'affaire des assistants parlementaires européens pour détournement de fonds publics, et l'hypothèse sérieuse de l'inéligibilité de Marine Le Pen ont mis la classe politique en tension, à deux ans de l'échéance normale pour la succession d'Emmanuel Macron.
D'ici là, à l'été 2026, la Cour d'appel doit se prononcer. Et la triple candidate du RN n'entend pas d'ores et déjà renoncer, et passer le flambeau au président du parti d'extrême-droite, Jordan Bardella.
Au contraire: le RN s'est lancé dans une vaste offensive, dénonçant avec véhémence les "juges tyrans", selon Jean-Philippe Tanguy, député RN, et organisant un rassemblement de soutien à Marine Le Pen dimanche à 15h00, Place Vauban à Paris, devant le dôme des Invalides.
"Que les choses soient très claires: nous ne laisserons pas les Français se faire voler l'élection présidentielle", a lancé Mme Le Pen mardi devant ses députés.
-"Ni sain ni souhaitable"-
"Il n'est ni sain ni souhaitable" d'organiser un rassemblement pour protester contre une décision de justice, estime François Bayrou dans une interview au Parisien.
Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand a vu dans ce meeting du RN la perspective d'un "mauvais remake du Capitole", référence à l'envahissement du Congrès par les partisans de Donald Trump en 2021.
"Ce n'est pas une manifestation contre des juges" mais "pour la démocratie, pour Marine Le Pen, pour la souveraineté populaire", a rétorqué le vice-président du RN Sébastien Chenu.
Le député du Nord a toutefois de nouveau critiqué une décision "inique" et une "exécution provisoire qui en fait est l'exécution politique de la principale leader politique française".
Donald Trump et son vice-président JD Vance ont apporté un retentissant soutien cette semaine à Marine Le Pen. Une "ingérence", juge François Bayrou.
Ce meeting du RN est "en réalité en opposition à la justice et contraire à l’État de droit", accuse Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Écologistes, à l'initiative d'un appel au rassemblement, au même moment, Place de la République à Paris.
Mme Tondelier a jugé "normal" de se mobiliser "quand la République et menacée", et "comprendrait mal que certains passe le week-end à se contorsionner (...) pour ne pas être là" pour ce rassemblement auquel se sont joints La France insoumise et Générations, mais pas le PS ni le PCF.
-L'après-Macron à Saint-Denis-
Pour le maire PS de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, c'est clairement la présence de LFI dans la manifestation qui pose problème. "Je ne manifesterai pas avec une partie de la gauche qui a exactement les mêmes termes" que le RN sur les magistrats, a-t-il expliqué sur France2.
Dans le "bloc central", la mobilisation du RN change le ton du meeting prévu depuis plusieurs mois par Renaissance dimanche à la Cité du Cinéma de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), premier évènement de l'ère ouverte par la prise de contrôle du parti macroniste par Gabriel Attal.
Le jeune ex-Premier ministre a battu le rappel après l'annonce d'un rassemblement par le RN, au nom de "l’État de droit" et de la défense de "la démocratie et nos valeurs".
"L'une des questions qui va se poser dimanche, c'est est-ce qu'on veut que la France devienne l'Amérique de Trump ou pas", juge un de ses proches.
Gabriel Attal, qui entend relancer le parti présidentiel, a convié dimanche matin le président d'Horizons Édouard Philippe, candidat déjà déclaré pour l’Élysée, et le Premier ministre François Bayrou.
Le centriste, président du MoDem, s'est dit favorable à une fusion de son parti avec Renaissance. Une idée suggérée dans le Figaro par Élisabeth Borne, présidente du Conseil national de Renaissance, un temps candidate face à M. Attal pour la tête du parti.
E.Ramalho--PC