- Haïti: plus de 40.000 déplacés dans la capitale en dix jours, selon l'ONU
- Près d'un Français sur cinq n'a pas facilement accès aux transports en commun, selon une étude
- Biden assistera à la cérémonie d'investiture de Trump
- Réfugiés, énergie, Russie: Merkel ne regrette rien
- Le nombre de déplacés internes a triplé en Afrique en 15 ans, selon un observatoire
- Marineland: le gouvernement s'oppose au transfert de deux orques au Japon
- Mairie de Paris: Hidalgo ne briguera pas de nouveau mandat en 2026
- L'Indonésie rejette une proposition d'investissement de 100 M USD d'Apple
- Droits de douane: Trump lance l'offensive contre la Chine, le Canada et le Mexique
- Soutien attendu de Bruxelles au budget du gouvernement français en pleine crise
- Les agriculteurs mobilisés contre les "entraves", débat sur le Mercosur à l'Assemblée
- Budget de la Sécu: vote sans suspense au Sénat, avant des négociations incertaines
- Affaire Pogba: le procès de six proches du footballeur s'ouvre à Paris
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: la justice poursuit mardi l'examen du non-lieu
- Wall Street termine en hausse, record du Dow Jones
- Des milliers de partisans de l'ex-Premier ministre Imran Khan aux portes d'Islamabad sous les lacrymogènes
- Israël doit se prononcer mardi sur un cessez-le-feu avec le Hezbollah
- Le procureur spécial recommande l'arrêt des poursuites fédérales contre Trump
- La Californie promet d'agir si Trump coupe les subventions aux voitures électriques
- Thyssenkrupp taille dans ses effectifs, symbole de la crise de l'acier européen
- C1: Brest toujours au sommet, le PSG, City et le Real sommés de réagir
- SNCF: l'intersyndicale maintient son appel à la grève à partir du 11 décembre au soir
- Musk appelle à remplacer les avions de combat par des drones
- "Un après Mazan" : nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
- Afrique du Sud: la gestion délicate des babouins envahissants au Cap
- Roumanie: après la secousse présidentielle, l'extrême droite met le cap sur les législatives
- Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feu
- Soumission chimique: des kits de détection remboursés à titre expérimental, annonce Barnier
- Wall Street ouvre en hausse, soulagée par la désignation de Bessent au Trésor
- Moyen-Orient et Ukraine au menu d'une réunion du G7 en Italie
- Echecs: victoire surprise de Ding contre Gukesh en entame du championnat du monde
- "Jusqu'à mon dernier souffle": le combat d'une mère turque contre les féminicides
- La Russie et l'Ukraine échangent des frappes de drones et de missiles en pleine escalade
- Vent violent: sept départements du centre-est toujours en vigilance orange lundi
- Nouvelles frappes israéliennes au Liban, pressions internationales pour une trêve
- Pour la saison 2 de "Squid Game", parties géantes sur les Champs-Elysées dimanche avec Inoxtag
- Niveaux de chaleur nocturne "exceptionnels" dimanche, notamment dans le Sud-Ouest
- Pollution plastique: les négociations ne peuvent pas échouer, selon la cheffe de l'ONU environnement
- C1: Vinicius Jr forfait pour le déplacement du Real Madrid à Liverpool mercredi
- Sénégal: la France s'est évertuée à occulter le massacre de Thiaroye, dit un historien
- Grèce: huit morts dont 6 mineurs dans le naufrage d'une embarcation de migrants (garde-côtes)
- Plainte facilitée, soumission chimique: de nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
- Philippine: la vice-présidente Duterte accusée d'être le "cerveau" d'un complot pour assassiner le président
- Négociations de la dernière chance pour un traité contre la pollution plastique
- La directive CSRD, "délire bureaucratique" pour le directeur général de BNP Paribas
- Géorgie: première session du nouveau Parlement après les législatives contestées
- Séisme électoral en Roumanie: un prorusse contre une novice au second tour de la présidentielle
- La Bourse de Paris monte, les investisseurs optimistes
- Afrique du Sud: poursuite des arrestations à la sortie d'un puits de mine clandestin
- Arrêté en Algérie, Boualem Sansal "verra un procureur aujourd'hui", selon son avocat
En Espagne, la recherche des victimes des inondations s'étend aux plages et aux lagunes
"C'est logique qu'ils cherchent ici": dix jours après les inondations ayant endeuillé le sud-est de l'Espagne, la recherche des disparus s'étend jusqu'aux plages et lagunes de la côte méditerranéenne, où des corps de victimes ont été charriés par les flots.
Le jour s'est levé depuis peu à l'Albufera, à quinze kilomètres au sud de Valence. Álvaro Carrillo, plongeur de la marine espagnole, s'apprête à partir en bateau fouiller une partie des 2.700 hectares de ce parc naturel avec une vingtaine de collègues.
Dans cette lagune d'eau douce, séparée de la mer par une fine langue de terre, se trouvent sans doute certaines des victimes recherchées depuis les pluies diluviennes qui se sont déversées sur la région le 29 octobre, faisant au moins 219 morts et des dizaines de disparus.
Dans certaines communes, un an de précipitations sont tombés en quelques heures - comme à Turis, où 771 litres d'eau par mètre carré (77,1 cm) ont été relevés. Ces trombes d'eau ont tout emporté sur leur passage pour finir leur course dans la mer, à l'embouchure des fleuves Júcar et Turia ou à l'Albufera.
Dans cette lagune, l'eau est peu profonde, un mètre ou un mètre et demi tout au plus. Elle est aussi et surtout plus trouble que d'ordinaire, en raison de tout ce que l'eau a charrié: meubles, voitures, piles de roseaux...
La mauvaise visibilité "est ce qui complique le plus notre tâche", explique à l'AFP M. Carrillo, vêtu de sa combinaison en néoprène.
Ce sous-lieutenant du Centre de plongée de l'armée espagnole, âgé de 26 ans, se dit prêt à travailler "tant que la lumière du jour le permettra".
- "Équipes de plongée" -
Ces derniers jours, plusieurs victimes ont été retrouvées sur les plages du secteur, dont une par des passants, selon des médias espagnols.
Les autorités, largement critiquées pour leur manque d'informations depuis dix jours, n'ont ni confirmé ni infirmé cette information, mais un membre d'une unité d'urgence impliquée dans le sauvetage a confirmé à l'AFP, sous couvert d'anonymat, qu'au moins un corps avait été retrouvé dans ce secteur.
Le Cecopi, comité d'urgence mis en place par les autorités face aux inondations, a annoncé jeudi utiliser des géoradars ainsi que la bathymétrie, technique servant à cartographier les fonds marins, dans le cadre des recherches.
"Nous avons augmenté le nombre de bateaux pour renforcer la recherche et la localisation d'éventuelles personnes disparues ou décédées sur la côte, et le nombre d'équipes de plongée a été multiplié par six", a déclaré vendredi Javier Marcos, responsable de l'Unité militaire d'urgence (UME).
- Drapeau rouge -
"C'est triste, mais c'est logique qu'ils cherchent ici", estime José Torrent, un retraité valencien qui vient souvent se promener dans le parc de l'Albufera, connu pour ses rizières et ses restaurants proposant paella et promenades en bateau au coucher du soleil.
Le parc naturel, où des milliers d'oiseaux migrateurs viendront bientôt passer l'hiver, est en temps normal prisé des amateurs de chasse au canard et des pêcheurs. Mais depuis les inondations, ces activités ont été temporairement interdites par les autorités.
Hormis l'eau trouble, la lagune a pourtant une apparence assez semblable à celle qu'elle a d'ordinaire. "Les seuls dégâts visibles sont sur les filets des pêcheurs", observe Gregorio Ortega, un passant de 66 ans, en montrant les piquets d'où pendent les filets utilisés pour la pêche à l'anguille.
Près d'une écluse qui sépare la lagune de la mer, non loin de là, les pompiers s'efforcent d'enlever des roseaux qui empêchent une vanne de se fermer. Objectif: permettre à l'eau qui s'accumule dans la lagune de se déverser convenablement dans la Méditerranée.
De l'autre côté de la lagune se trouve la plage d'El Saler, longue bande de sable restée relativement sauvage. Ici, les conséquences des intempéries sont plus visibles: l'endroit ressemble à un gigantesque cimetière de roseaux empilés les uns sur les autres, que les marées ont étalé à perte de vue.
Pour s'assurer que personne ne vienne se baigner, les agents municipaux ont hissé un drapeau rouge et ont bouclé les accès, comme dans d'autres plages de la région. "C'est pour des raisons sanitaires", explique l'un d'eux.
H.Portela--PC