- Nobel de physique: un duo récompensé pour des avancées cruciales pour l'intelligence artificielle
- "La pelouse, c'est fini": Iniesta, légende du Barça et de la Roja, prend sa retraite
- Le fonds souverain saoudien acquiert 40% des grands magasins de luxe Selfridges
- "Être sur la pelouse, c'est fini": Iniesta, légende du Barça, annonce sa retraite à 40 ans
- Japon: le parquet ne fait pas appel de l'acquittement d'un condamné à mort
- Des sociétés de journalistes français réclament l'accès à Gaza
- Un acquittement et une libération envisageable pour le suspect de l'affaire Maddie
- Septembre 2024, le 2e plus chaud jamais mesuré, accompagné de précipitations "extrêmes"
- Israël élargit son offensive terrestre contre le Hezbollah dans le sud du Liban
- Thaïlande: des milliers de personnes rendent hommage aux 23 victimes de l'incendie d'un car scolaire
- Pékin fait payer les importateurs de cognac, en plein bras de fer avec Bruxelles
- Les Bourses européennes ouvrent en baisse, déçues par l'absence d'annonces chinoises
- France: le déficit commercial se creuse en août à 6,7 milliards d'euros
- Prabowo, un président soucieux de rendre l'Indonésie plus visible
- L'anti-obésité Wegovy arrive en France, encadré et pas remboursé
- Tesla va enfin dévoiler son robotaxi, quelques années après ses concurrents
- Budget de la Sécurité sociale: les pistes pour un serrage de vis
- À Istanbul, une église fait communier chrétiens et musulmans
- Des blessés lors d'affrontements entre opposition de droite et police à Tirana
- Décès en France: en 2022, moins de Covid mais plus de maladies respiratoires
- La Chine "confiante" dans sa croissance, mais sans nouvelles mesures de relance
- A Lille, les vieilles souffleries servent toujours à tester les avions de demain
- Mexique: Sheinbaum face à l'hydre de la violence criminelle transfrontalière
- Chine: les autorités "pleinement confiantes" d'atteindre l'objectif de croissance 2024
- Le principal suspect de l'affaire Maddie libre l'an prochain ? Décision mardi
- "Cape d'invisibilité" et microscope de l'infiniment petit cités pour le Nobel de physique
- Orban au Parlement européen, feux d'artifice en vue
- Michel Barnier au défi de la censure, avant celui du budget
- "C'en est trop": la Floride se prépare à un deuxième ouragan dévastateur
- Musk se dit "à fond" pour Trump à un mois de la présidentielle américaine
- Un an après l'attaque du 7 octobre, des dirigeants redisent leur "horreur", d'autres accusent Israël
- Les grandes banques toujours accros au charbon, selon un centre de recherche
- Antisémitisme: un an après le 7 octobre, le gouvernement promet qu'il ne laissera "rien passer"
- 7-Octobre: hommages aux Etats-Unis sur fond de campagne
- Israël poursuivra le combat, jure Netanyahu pour l'anniversaire de l'attaque du Hamas
- La rénovation des copropriétés en pleine accélération en région parisienne
- 7-Octobre: Netanyahu promet aux Israéliens de continuer le combat
- Wall Street clôture en baisse, peine à trouver un élan
- "Personne n'échappe au 7-Octobre": émotion à Paris en hommage aux victimes
- 7-Octobre: Paris affiche son soutien à Israël, juge venu "le temps de la diplomatie"
- La justice de l'Etat américain de Géorgie rétablit l'interdiction de l'avortement après six semaines
- 7-Octobre/antisémitisme: "Nous ne laisserons rien passer", promet Barnier
- Renaissance: Gabriel Attal, succession sans partage ?
- A69: 15 interpellations sur la dernière "Zone à Défendre" en cours de démantèlement
- A Tel-Aviv, les familles endeuillées raniment le souvenir de leurs proches
- Au procès du RN, contorsions à la barre pour justifier les salaires
- Tunisie: le président Kais Saied réélu avec un score écrasant de 90,7%
- Top 14: vacances terminées pour Antoine Dupont, de retour à l'entraînement
- Rugby: le président de la FFR annonce un cadre plus strict pour les équipes de France
- Israël en guerre sur plusieurs fronts marque l'anniversaire de l'attaque du Hamas
Climat: des "précipitations extrêmes" en septembre dans le monde, alimentées par une chaleur quasi-record
Super-typhons en Asie, tempête Boris en Europe et ouragans en Amérique du Nord: les précipitations extrêmes, exacerbées par les températures très anormalement chaudes de la planète depuis plus d'un an, ont marqué le mois de septembre dans le monde.
Septembre 2024 a été le deuxième mois de septembre le plus chaud jamais enregistré, poursuivant une série de records ou quasi-records qui rendent "quasiment certain que 2024 sera l'année la plus chaude jamais mesurée", a annoncé mardi l'observatoire européen Copernicus. 2024 battrait ainsi le record établi... en 2023.
"Les précipitations extrêmes du mois dernier, que nous observons de plus en plus souvent, ont été aggravées par une atmosphère plus chaude", entraînant par endroits "des mois de pluies en quelques jours", déclare Samantha Burgess, directrice adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
Le bulletin mensuel de l'observatoire met en avant les exemples de la tempête Boris, synonyme d'inondations exceptionnelles en Europe centrale, de la mousson qui "a sévèrement frappé" le Pakistan, et du typhon Krathon qui a frappé Taïwan et les Philippines début octobre.
Septembre a aussi été marqué par les ravages des super typhons Yagi et Bebinca en Asie, des inondations meurtrières au Népal et au Japon ou encore de l'ouragan Helene aux Etats-Unis.
En Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, une saison des pluies intense a fait plus de 1.500 victimes, quatre millions de sinistrés et 1,2 million de déplacés, selon l'Organisation internationale des migrations (OIM).
Avec une température moyenne de 16,17°C à la surface du globe, septembre 2024 ne bat pas le record de septembre 2023, qui avait surpris la communauté scientifique par son ampleur.
Mais si les habitants de France, de la côte Est américaine ou d'Asie centrale seront peut-être surpris, après avoir ressenti des températures plus fraîches que d'habitude, septembre au niveau mondial reste bien nettement plus chaud que tous les mois de septembre précédemment mesurés.
- Record annuel en vue -
Septembre 2024 est ainsi, au niveau mondial, 1,54°C plus chaud qu'un mois de septembre normal dans le climat préindustriel (1850-1900), rapporte Copernicus.
Dans la base de données de l'observatoire, septembre 2024 est ainsi le 14e sur les 15 derniers mois à être 1,5°C plus chaud qu'à cette période, dépassant donc la limite la plus ambitieuse que les Etats se sont fixée en approuvant l'accord de Paris de 2015.
La probabilité est très forte que 2024 soit la première année calendaire à franchir cette limite devenue symbolique.
Une telle anomalie de 1,5°C devrait toutefois être observée en moyenne sur plusieurs décennies pour considérer que le climat, actuellement réchauffé d'environ 1,3°C, a atteint cette barre. Pour le Giec, ce seuil pourrait être observé d'ici 2030-2035, compte tenu de la trajectoire actuelle des émissions de gaz à effet de serre de l'humanité, pas encore en déclin.
- Tempêtes renforcées -
Ces records incessants de températures sont alimentés par la surchauffe inédite des océans, qui couvrent plus des deux tiers de la planète et qui ont absorbé plus de 90% de l'excès de chaleur provoqué par l'activité humaine.
En septembre, la température moyenne à la surface des mers s'est maintenue à un degré de chaleur hors normes, poursuivant une série ininterrompue depuis mai 2023.
Outre les impacts immédiats des canicules marines sur les coraux, les herbiers, les crustacés ou les poissons, cette surchauffe durable des océans, principal régulateur du climat terrestre, affecte les courants marins et atmosphériques.
Des mers plus chaudes libèrent davantage de vapeur d'eau, fournissant de l'énergie supplémentaire aux typhons, ouragans ou tempêtes. D'autant que le réchauffement de l'air permet de retenir plus d'eau (jusqu'à 7% en plus par degré Celsius de réchauffement), favorisant des précipitations extrêmes.
"En moyenne, le potentiel destructeur des ouragans a augmenté d'environ 40% en raison du réchauffement de 1°C qui a déjà eu lieu", a déclaré à l'AFP Michael Mann, climatologue à l'université de Pennsylvanie.
Ces observations climatiques seront l'arrière-fond des négociations onusiennes de la COP29 de Bakou en novembre. Les nations doivent s'y accorder sur le moyen de fournir aux pays en développement les milliers de milliards de dollars nécessaires pour leur transition énergétique et pour se prémunir des catastrophes de plus en plus fréquentes.
G.Teles--PC