- Afrique du Sud: manifestation pro-Gaza au Cap, pour le 1er anniversaire du 7-Octobre
- Migrants: plusieurs morts dont un jeune enfant dans des tentatives de traversée
- Médias: le groupe Ebra cadre son utilisation de l'IA
- Déçus de la politique, les jeunes Tunisiens veulent massivement quitter le pays
- Après la "disparition" d'un ministère de la Ville, bientôt une disparition des crédits?
- En Seine-Saint-Denis, la modernisation bienvenue du plus vieux tramway d'Ile-de-France
- Médecine: les spécialistes plaident pour pouvoir s'adresser des patients entre eux
- WTA 1000 de Pékin: Gauff renverse Badosa et jouera la finale
- Près de Bordeaux, une serre expérimentale prépare les vignes du futur
- Turquie: la lutte contre l'inflation reste inefficace, reprochent des experts
- A l'Assurance maladie, la réforme des médecins conseil passe mal
- Prix de l'Arc de Triomphe: 16 pur-sang anglais courrent après un titre mondial
- Liban: missions périlleuses pour récupérer les animaux dans les maisons bombardées
- Masters 1000 de Shanghai: entrée en lice sereine pour Alcaraz et Sinner
- En Caroline du Nord, une vallée quasi-coupée du monde après l'ouragan
- MotoGP: Bagnaia gagne le sprint au Japon et réduit l'écart avec Martin
- Top 14: le Stade français et le Racing 92 pour éviter la crise
- L1: contre Toulouse, Lille veut surfer sur la vague de son exploit
- Retour sur le "lieu du crime": Trump en meeting où il avait failli être tué
- Dans les villages du Népal, la grande menace des lacs glaciaires
- Taïwan: le bilan du typhon Krathon monte à quatre morts
- En Gironde, Glucksmann prépare son parti pour contrer Mélenchon
- Brésil: X a déposé l'argent pour régler ses amendes mais... sur un mauvais compte
- Honduras: arrestation de l'assassin présumé du défenseur de l'environnement Juan Lopez
- Liban: le Hezbollah fait état de nouveaux combats avec l'armée israélienne
- Basket: Paris rate ses débuts en Euroligue
- Biden appelle Israël à ne pas frapper les sites pétroliers iraniens
- Ligue 1: Vrai coup de frein pour l'OM
- Un boulot le jour, un autre le soir, les électeurs américains essaient de joindre les deux bouts
- Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones
- Des dizaines de ports américains rouvrent après la fin de la grève des dockers
- Assurance chômage: la ministre du Travail pour une reprise des négociations "très rapide"
- A un mois de la présidentielle, Biden s'inquiète que le scrutin ne soit pas "pacifique"
- Exonérations de cotisations: le gouvernement veut récupérer 5 milliards d'euros en 2025 selon des sources syndicales
- Foot/Dopage: La suspension de Paul Pogba réduite à 18 mois par le TAS
- Services postaux dans les territoires: l'Etat maintient sa part de 50 millions d'euros (presse)
- Harris et Trump à tambour battant dans les Etats-clés à un mois de la présidentielle
- Vive émotion en Haïti après la mort d'au moins 70 personnes, tuées par un gang
- "Pas question de toucher à l'AME", selon la ministre de la Santé
- Des vidéos des viols de Mazan diffusées pour la première fois en présence du public
- Mort de Robert Boulin: les enquêteurs sur la piste d'un "truand", décédé en 1986
- Loups: une nouvelle évaluation en décembre, possible "moment clé pour augmenter la capacité de prélèvement", déclare Barnier
- Venezuela: l'opposant en exil affirme que sa famille a reçu des menaces
- La présidentielle américaine vue par des électeurs des Etats les plus disputés
- Macron plaide pour un espace francophone uni face aux crises
- Au chevet des éleveurs, premières annonces agricoles pour le gouvernement Barnier
- Réévaluation des retraites: Barnier "ouvert" à d'autres solutions parlementaires
- La Bourse de Paris termine en hausse, profitant de l'emploi américain
- En Corse, levée de la grève qui paralysait les ports et aéroports
- RDC: la vaccination contre le mpox commence samedi à Goma
A Bahreïn, les confiseries traditionnelles résistent aux sucreries industrielles
Les mastodontes des sucreries industrielles ont beau être implantés depuis des années à Bahreïn, les confiseries traditionnelles ont toujours le vent en poupe dans le petit royaume du Golfe, en particulier pendant la période du jeûne musulman du ramadan.
Dans la capitale Manama, les grands centres commerciaux regorgent de marques internationales de l'agroalimentaire, comme ailleurs dans la très riche région du Golfe connue pour son consumérisme effrénée.
Mais à l'arrière de sa boutique, Mohammed Gharib remue lui-même dans une grande marmite un mélange rougeâtre de sucre, de safran et d'amandes fraîchement émondées. Ses employés saupoudrent ensuite ce mélange de noix, une version bahreïnie d'un célèbre dessert du Moyen-Orient, halwa.
Le septuagénaire en keffieh et robe traditionnelle blanche dirige l'une des plus anciennes confiseries de son pays, Hussain Mohammed Showaiter, fondée en 1850.
"Bahreïn est devenu célèbre pour ses confiseries en étant pionnier dans cette industrie dans la région du Golfe", raconte Mohammed Gharib à l'AFP. Selon lui, la popularité de ses sucreries "perdure jusqu'à aujourd'hui".
"Hussain Mohammed Showaiter a tenu à développer cet artisanat et l'a transmis à ses enfants et petits-enfants", affirme Mohammed Gharib.
Comme le reste des pays à majorité musulmane, Bahreïn vit ce mois d'avril au rythme du ramadan, dont les journées sont partagées entre un jeûne strict et, après le coucher du soleil, des rassemblements autour de repas copieux se terminant généralement avec des desserts traditionnels.
Pour Mohammed Al-Fardan, les sucreries bahreïnies restent "l'aliment principal sur la table" à chaque rupture du jeûne du ramadan. "Leur présence rappelle le patrimoine et le sens de l'hospitalité à Bahreïn", explique à l'AFP ce banquier de 51 ans.
Et dans une région du Golfe qui souffrent du succès du fast-food, il tient à souligner que "les sucreries modernes contiennent des conservateurs contrairement aux confiseries traditionnelles".
- Innover pour attirer -
Si les artisans de Manama ont à coeur de défendre cet héritage, ils n'hésitent pas pour autant à innover pour attirer les plus jeunes.
C'est le cas de Saleh Al-Halwaji, qui travaille avec sa famille pour la boutique Al-Halwaji dont il a héritée.
"Mon père travaillait dans les confiseries et on l'aidait après l'école. Aujourd'hui, on travaille dans ce même domaine avec nos propres enfants", raconte ce père de famille à l'AFP.
Pour "sauver" cet artisanat, Saleh Al-Halwaji dit "s'efforcer à faire évoluer les friandises et à suivre l'air du temps tout en conservant leur caractère populaire".
"Nous faisons toujours tout nous-mêmes et c'est peut-être ce qui attire tant nos nombreux clients qui viennent acheter des confiseries mais aussi regarder leur confection derrière la vitre", fait-il remarquer.
Experte du patrimoine populaire de Bahreïn, Dalal Al-Shrouqi a écrit plusieurs livres sur la cuisine traditionnelle de son pays et intervient régulièrement à la télévision ou sur les réseaux sociaux.
"Aujourd'hui, la technologie nous aide à préserver notre patrimoine populaire en le faisant découvrir aux générations futures", dit la chercheuse à l'AFP.
Selon elle, plusieurs confiseurs tentent de "moderniser" certaines douceurs en y introduisant de la "crème glacée ou des biscuits, par exemple", mais, selon elle, les amateurs préfèrent toujours "les friandises traditionnelles". "Les choses évoluent, mais l'original reste la base".
V.Fontes--PC